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Un juge de Tokyo condamne sévèrement le créateur d’un site de mangas pirates.

5 mai 2024 Commenter
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PIRATE SABORDÉ. Les éditeurs de mangas japonais voient cette sentence comme une décision historique contre les sites de piratage des œuvres qu’ils publient. Un indéniable manque à gagner, en plus d’une véritable plaie pour eux.

Touché-coulé pour le site de piratage de mangas Mangamura, condamné par un juge tokyoïte à verser une conséquente indemnité d’à peu près 10 millions d’euros (1,7 milliard de yens) à trois des plus importants éditeurs japonais. À savoir : Shogakukan, Shueisha et Kadokawa.

Une bonne nouvelle et plus qu’une lueur d’espoir, pour tous les éditeurs de BD au Japon qui cherchent à s’organiser pour lutter efficacement contre cette dérive très lucrative pour les contrevenants en roue libre.

Un juge de Tokyo condamne sévèrement le créateur d'un site de mangas pirates.
Pirates pour gros gains, énormes même, assurés. Mais...

Ce n’est plus le cas pour le alors très populaire site pirate Mangamura dont le propriétaire habitait aux Philippines, avant d’être extradé au Japon, site visité par rien moins que 100 millions d’utilisateurs au top niveau de sa fréquentation, actif entre février 2016 et avril 2018 puis fermé ensuite, après le dépôt de plainte au pénal pour violation de droits d’auteur, dès 2017, par l’éditeur Kodansha. Bien accompagné par d’autres maisons d’édition elles aussi pénalisées.

DR

En 2021, le propriétaire de ce site pirate, nommé Romi Hoshino (pseudo Zakay Romi) avait été placé en détention pour trois ans, avec en plus une amende de l’équivalent de 700 000 euros.

Les éditeurs japonais aiment bien les pirates. Sauf ceux qui se goinfrent sur leur dos.
Copyright Shūeisha, Eiichirō Oda.

Cette récente décision du juge, très importante après des années de lutte contre ces manœuvres illicites et véritable point d’orgue, représente l’indemnisation la plus élevée accordée au Japon dans un procès pour piratage.

Dur dur la vie de pirate, hier comme aujourd’hui sur un bateau ou derrière un écran : c’est la galère ! Torgnoles au propre ou au figuré assurées. Ce n’est pas ceux que l’on croise régulièrement dans les albums d’Astérix, par exemple, qui diront le contraire...

PA

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