Sa résurrection s’opère secrètement sous la surveillance du Frère Macchi et des équipes médicales du Vatican, alors même que le conclave a du mal à se réunir pour élire le nouveau pape et que le dominicain est l’objet d’un chantage d’une mystérieuse secte, les Gardiens du Sang, dont l’objet est de récupérer cinq bagues rouges détenant chacune une formule magique qui, une fois rassemblées, résoudraient l’équation alchimique de la résurrection.
Même si le dessin de Falque est plus maladroit que celui de Wachs, le travail en commun est relativement harmonieux et mène parfaitement le lecteur dans une intrigue qui balance entre l’époque moderne et le Moyen Âge.
Car c’est bien le récit qui fait toute la qualité de cette saga qui prolonge l’énorme succès du cycle référent, Le Triangle secret. Convard peut y déployer sa grande connaissance du savoir ésotérique et des « loges secrètes ». Elle est une excellent matière première pour une intrigue passionnante. Nul ne sait si, dans le secret de son cabinet, Convard a touché de près au Grand Œuvre. Mais en ce qui concerne le scénario, il a certainement trouvé la pierre philosophale.
(par Didier Pasamonik - L’Agence BD)
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