Alors que le héros microscopique se dirige vers l’école, il se trouve nez à nez avec une broche en diamant qu’il range instantanément dans son sac. Sur son chemin, Petit Poilu croise ensuite d’autres diamants de diverses couleurs. S’en suit une expédition aquatique après laquelle il atterrit dans une belle et grande maison orientale. Il y est accueilli par une théière et Suzette, une princesse éléphante qui se montre très peureuse. Petit Poilu va tout mettre en œuvre pour que ce nouveau compagnon dépasse ses craintes. Le début d’une amitié.
Cet album exempt de bulles est destiné à un très jeune public. Pour ne pas surcharger les cases, Pierre Bailly préfère les fonds unis. La scénariste a recours, dans ce numéro, aux animaux plutôt qu’aux êtres humains. Ce phénomène n’est pas rencontré dans tous les tomes de Petit Poilu... mais il est tout de même assez répandu dans les ouvrages destinés aux enfants en bas-âge. On fait d’une pierre deux coups : en plus d’apprendre à apprivoiser un album, ils découvrent à quoi ressemblent certaines bêtes.
Le graphisme est plutôt original avec son ciel rose et son eau de mer vert-émeraude. Des petites excentricités bienvenues pour ce tome fluide dont la morale, que l’on doit à Céline Fraipont, est facilement compréhensible.
(par Oussama KARFA)
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