"Fossoyeurs pour la vie", donc. Jusqu’à ce que s’en mêlent des histoires de rivalités amoureuses autour de la jolie Jenna. Et aujourd’hui, chacun de venir, de son côté, au Comic Con. Heureusement pour le petit groupe, une épidémie de zombies participe à la fête : rien de tel qu’une horde de cadavres ambulants pour fédérer un groupe et passer outre ressentiments divers et haines farouches.
Enfin presque. L’assaut des zombies est surtout l’occasion de vider son sac entre deux têtes coupées et trois bras arrachés. L’occasion aussi de solder les comptes entre bons amis, dans la joie et la bonne humeur. L’occasion enfin de rencontrer ses idoles de toujours, de se trouver au plus près d’elles, qu’elles soient passées côté zombies ou restées désolément humaines.
Si l’on peut d’abord croire à un nouvel ersatz autour du thème des zombies, Fanboys vs. Zombies s’en tire résolument en optant pour la parodie, franche et directe, appuyée par un humour très référencé, orienté vers la culture geek. On se permet donc un relatif n’importe quoi, assumé parce que drôle et divertissant.
Côté dessin, Jerry Gaylord opte pour un style un peu cartoon, sur fond de couleurs assez criardes employées au moins autant pour dynamiser l’action que pour masquer les décors globalement assez pauvres. On comprend bien que le propos n’est ni au réalisme, ni au détail : il faut que ça dégouline, que ça explose, que ça gicle. Et de ce point de vue, le résultat est assez probant, le dessin sert parfaitement l’action.
La fin du volume dédiée aux couvertures des épisodes, et à leur variants en révèle certaines de toute beauté. Notamment celles d’Humberto Ramos à l’origine du design des personnages à qui Sam Humphries et Jerry Gaylord donnent à présent vie.
(par Aurélien Pigeat)
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