Léon, grand rêveur à la fausse allure d’escogriffe, trouve une fille dans son lit. Elle a des yeux en amandes, un doux regard de chat. D’ailleurs, le hasard faisant bien les choses, Léon vient de recueillir une petite chatte noire. Mais est-ce le hasard si Mine et la petite féline ne se croisent jamais ? Léon comprend bien vite qu’il y a du sortilège là-dessous, et qu’il faudra délier les fils du maléfice qui emprisonne Mine et ses secrets de famille…
Dans ce conte qui rejoue « La Belle et la Bête » à l’envers, Pandolfo et Risbjerg, venus du monde de l’animation, assument parfaitement un romantisme adolescent tel qu’on pouvait le retrouver dans les premiers « Broussaille » ou « Bidouille et Violette » (la coupe de cheveux de Léon n’est pas sans rappeler la tignasse ébouriffée de Bidouille). Si le scénario pêche par une certaine prévisibilité, le dessin et la mise en scène de cette histoire d’amour contrariée drape l’ensemble de mystère. Finalement, « Mine, une vie de chat » et son optimisme réussissent à émouvoir.
(par Morgan Di Salvia)
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