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À Angoulême, le téléphone pleure

7 février 2012 5 Commentaires
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Au pied de la Maison des auteurs, la cabine téléphonique anglaise était une des curiosités architecturales d’Angoulême.

Festivaliers et angoumoisins étaient familiers de ce petit abri remarquable par sa livrée rouge, quasi surréaliste. Du haut des remparts, la cabine toujours équipée d’un précieux téléphone public dominait la vallée de la Charente. Elle faisait face à la maison des jumelages, un pavillon que les étudiants ou ex-étudiants d’Angoulême investissent pendant le festival comme lieu de fête et d’exposition.

On imagine l’équipement offert par la ville anglaise de Bury jumelée avec Angoulême depuis 1957.

Si nous parlons de cette cabine mythique à l’imparfait, c’est parce qu’elle est aujourd’hui disloquée. Le 6 février, un engin chargé du démontage du chapiteau Jeune talent a percuté le frêle édifice qui s’est effondré comme un château de cartes. L’accident serait le résultat d’une malheureuse glissade. L’engin incriminé est, semble-t-il, peu étudié pour rouler sur les 10 centimètres de neige qui recouvrent Angoulême depuis dimanche.

By jove ! Quelle curieuse façon de célébrer le jubilé d’Elisabeth II !

À Angoulême, le téléphone pleure
Le désastre photographié par Marine Blandin (Fables nautiques, Ed. Delcourt), résidente à la Maison des auteurs d’Angoulême

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