Hier commençaient les votes pour le Grand Prix de la BD de la Ville d’Angoulême dont la modification du mode de scrutin est plutôt controversée.
Nous avons décidé de suivre un auteur pour découvrir le mode opératoire. C’est Benoit Peeters qui nous a servi de guide.
Il faut du mérite pour aller voter : la salle se trouve au sous-sol de l’Espace Franquin et la signalétique n’apparaît pas d’entrée. Le vote "ouvert aux étrangers" (auteurs accrédités évidemment) se fait à l’aide d’une liste que l’on coche et que l’on dépose dans l’urne. La bande des Requins Marteaux vous accueille dans une atmosphère plutôt gaguesque.
Nous sommes surpris par le manque de votes dans l’urne : 13 bulletins jeudi à 16 heures. Le sondage à la sortie des urnes va être rapide...
Autre problème : la longue liste des candidats, 16 noms, va faire que les choix vont être atomisés à l’extrême. "Un lauréat peut gagner avec un tout petit nombre de votes, 20 ou 30 suffrages" nous fait-on observer.
Benoit Peeters balaie ces objections : "C’est pourquoi il faut dire à tout le monde d’aller voter, sinon tout cela n’a aucun sens."
Et d’aller poser son vote secret dans l’urne. "A voté !" proclame le chef du bureau de vote !
DP
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