Répondu par Sly le 4 février 2015 à 01:30 :
C’est toujours aussi amusant de constater qu’à partir du moment où ça ne va pas dans votre sens c’est un discours de droite. Amusant venant d’une profession au statut libéral...
Premièrement les organismes que vous évoquez ne perçoivent pas "votre" argent, ils perçoivent "de" l’argent. A vous de vous bouger pour en bénéficier... Leurs représentants (auteurs eux-mêmes...) vous ont vivement encourager à le faire.
En deux, je n’ai pas trouvé que le représentant du RAPP soit excité. Il a fait preuve de didactisme. La seul chose qu’on puisse reprocher à cette réforme c’est la brutalité de sa mise en oeuvre.
Les zauteurs donnent l’impression d’ignorer dans quelle galère ils se sont embarqués. Ce ne sont pas des salariés et en tant que TNS, ils bénéficient de conditions avantageuses. Et si leur revenu ne leur permet pas d’accéder à la sécurité sociale, ils leur restent malgré tout la CMU.
Le représentant du RAPP a juste voulu mettre en relief l’inégalité de répartition du gâteau. Toute la chaine en vit sauf eux. Mr DELCOURT a fait le dos rond et ça a eu l’air de plaire à tout le monde alors que l’implication des éditeurs dans cette catastrophe (une bulle ?... :D) est primordiale. Trop de productions, des contrats léonins... Les auteurs font les frais de leur apathie vis à vis d’eux. Qu’ils continuent. Quand sera venu le temps de la remise du rapport des états généraux de la BD (dans quelques années...?) , une grosse partie d’entre aura vécu et les parts de gâteau seront plus grosse pour ceux restant... Et tout le monde se félicitera. Mais les zauteurs auront bien morflé au passage.
Une idée comme ça : peut-être que les auteurs gagneraient à monter une guilde pour contrôler "leur" marché. Pour l’instant se sont les éditeurs qui le font à leur place. Ils créent des écoles un peu partout pour former les gens qu’ils emploieront demain à leurs conditions.
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