Au Musée de la Bande Dessinée d’Angoulême, le Grand Prix de La Critique ACBD a été remis au scénariste espagnol Antonio Altarriba et à son compatriote dessinateur Keko (José Antonio Godoy Cazorla), dont le travail mériterait d’être mieux connu en langue française.
Les membres de l’Association des Critiques et Journalistes de Bande Dessinée ont de la sorte voulu consacrer "un roman graphique noir et rouge, un polar urbain amoral, qui brosse un portrait acide de l’Espagne contemporaine, notamment confrontée à la question basque, et porte une réflexion brillante sur la représentation de la beauté du monde".
Noir, l’ouvrage l’est à divers niveaux. Le plus plaisant serait atteint s’il se vérifie qu’Antonio Altarriba, qui prête ses traits au tueur en série de l’ouvrage, en profiterait, dit-on, pour régler quelques comptes personnels avec son entourage dans son autre métier de docte universitaire en Espagne. L’histoire ne dit pas si les principaux ciblés apprécient, mais nous certainement !
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