Quelques jours dans l’agitation d’un quartier d’Athènes : Exarcheia. Nikos se retrouve plongé dans un monde en ébullition : luttes politiques violentes, misère, junkies, rencontres jour et nuit. Entre sa famille qui compte sur son aide et les événements sociaux, il doit remettre en question ses choix et sa vision de l’avenir.
Fondé sur les souvenirs de Dimitrios Mastoros, ce one-shot joue essentiellement sur les atmosphères et les tensions. Des scènes dialoguées pleines de spontanéité se délayent entre des séquences muettes plus contemplatives. Le dessin a une sacré gueule, dans un noir et blanc tirant sur le sépia.
Même si à force d’ellipses on se perd dans les rues du quartier autant que dans le scénario, l’ambiance urbaine étouffante garde une belle épaisseur. Suffisamment de qualités pour évoquer cet album un peu oublié dans nos archives, même six mois après...
DT
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.