C’est sans doute une des plus grandes tragédies endurées par la capitale anglaise : durant 4 jours, un gigantesque incendie a ravagé 80% de la ville [1]. Dans ce récit soutenu par une équipe consistante (deux scénaristes, un dessinateur, une coloriste), le drame se déploie dans des tons rouges et orangés dès les premières pages.
Avec des personnages bien campés, comme ce maire veule et cynique, ou ces artisans cherchant à survivre, l’événement ne souffre d’aucun temps mort. Le graphisme du serbe Stevan Subic manque en revanche de précision dès qu’il s’agit de détailler un visage, une attitude, un regard. D’autant plus dommage que les décors sont irréprochables. Cette collection, au principe passionnant, souffre régulièrement de ce décalage entre un scénario solide et un dessin inégal. Mais l’esthétique de Subic, qui tire parfois vers le gothique, peut avoir ses adeptes.
DT
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d’autres titres de la série :
L’homme de l’année : 1967, l’homme qui tua Che Guevara - Par Lupano, Séjourné & Verney
L’Homme de l’année : 1917, le soldat inconnu - Par Duval, Pecau & Mr Fab
L’Homme de l’année, T3 : 1815 - Par Latour, Gin & Schelle
L’homme de l’année T.2 : 1431 - L’Homme qui trahit Jeanne d’Arc - Par Corbeyran, Horne & Froissard
L’Homme de l’année : 1871 - L’un des héros de la Commune de Paris - Par Pécau, Dellac & Thorn
L’Homme de l’année T6 : 1492 - L’Homme grâce à qui on découvrit les Amériques
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[1] et la même année, une épidémie de peste a fait des ravages, stoppée par ce feu soudain... sachant que certains groupes religieux britanniques prévoyaient la fin du monde en 1666
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