Le but de tous les cancres est bien connu : n’en ficher pas une en cours.
Pourtant, à force d’inventer toutes les combines pour essayer de tricher en classe, au final, ils ont presque plus de boulot que s’ils essayaient de suivre simplement les cours. D’ailleurs, certains professeurs se soulageront en se disant qu’au moins ils parviennent à développer leur créativité. Quoiqu’il en soit tricher est bel et bien un art.
Deux conclusions viennent à la lecture de ce troisième tome des Cancres. La première est que les techniques de triches d’antan, avec le bout de papier rempli de réponses caché dans la chaussette, semblent bien dépassées. Aujourd’hui l’art de la triche correspond de plus en plus à un contrôle permanent des dernières technologies. La seconde est, quelle qu’en soit l’époque, ces pratiques malicieuses sont vouées à l’échec et à finir chez le proviseur !
Un peu comme avec Les Blondes, tous les gags de Gaby, aidé par Pijo, ne font pas forcément mouches, surtout ceux qui font artificiellement lien avec les tomes précédents. Il n’empêche que le niveau d’humour des Cancres n’est pas mauvais, aidé par le dessin au style humoristique de Ghorbani. En rappelant certains souvenirs, on se marre forcément à un moment ou à un autre.
Maintenant on regrette que Soleil continue à abuser de la confiance de ses lecteurs en offrant des albums de 38 pages pour le même prix que ceux de 48 pages (même pagination que pour Les Blondes). Dommage !
OW
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