Détective habituée à la morosité ambiante et à celle de son compte en banque, Maggy est à nouveau prise en tenaille entre plusieurs enquêtes corsées et les soucis de son petit copain semi-voyou. Au menu de ses journées beaucoup de ruminations et pas mal de bon sens et d’esprit d’initiative, à la fois pour élucider les petits mystères lucratifs qui se présentent à sa sagacité et sortir du pétrin son amoureux.
C’est la fin d’un cycle de trois volumes, et le limier (ou la limière ?) britannique aura bien trouvé sa place dans le petit monde des fouineuses attachantes. Fidèle à l’esprit de la série, cet opus 3 ménage l’alternance entre moments intimistes tendus (Maggy est-elle prête à vivre une vie plus ordinaire, en couple ?) et séquences policières plus classiques. Toujours un petit plus avec les dialogues acides qui se succèdent et les décors plombants d’outre-Manche, même si l’aspect polar est un ton en-dessous.
Dernier tome, donc, mais d’une manière ou d’une autre, le retour de la charmante Maggy serait bienvenu.
DT
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Lire aussi les chroniques des tomes précédents :
T2 : L’Homme qui est entré dans mon lit
Maggy Garrisson & Lady Elza : deux Londoniennes du franco-belge qui rivalisent de caractère
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