Dans la Pologne communiste des années 50, revoir pour la troisième fois un film de propagande présentant Staline comme un Dieu vivant n’a rien d’étonnant. Pour Viktor, tenter d’embrasser Agata devient un objectif bien plus tentant. Mais l’institutrice veille, et la séance arrêtée, le jeune garçon doit rendre des comptes au responsable local du parti. Qui lui parle illico de son père, dans le collimateur pour ses écrits poétiques bien suspects...
Un dessin délicieux de finesse et de charme, des couleurs sombres superbement orchestrées (Sandrine Revel) : sur la forme, ce joli roman graphique suscite l’adhésion. Dommage que le scénario étire une intrigue relativement limitée sur près de 100 pages.
Mais Sowa choisit de rester à hauteur d’enfant pour garder une grande accessibilité à son propos. Tant pis pour l’approfondissement politique...
DT
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lire la chronique de Marzi, tome 6, de la même scénariste
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