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Neil Gaiman, artisan du succès occidental de Princesse Mononoké

14 août 2019 Commenter
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La rumeur courait depuis de nombreuses années déjà, elle est désormais confirmée par l’auteur en personne. Neil Gaiman à bel et bien travaillé à l’écriture de la version anglaise du film d’animation japonais culte du studio Ghibli : Princesse Mononoké.

Au moins aussi iconique pour le monde du comics, que Princesse Mononoké l’est pour l’animation, Neil Gaiman a bâti sa renommée entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 grâce à son travail sur la célèbre série Sandman. Il a par la suite poursuivi sa carrière sur d’autres supports, et est l’auteur de romans à succès désormais adaptés en série. On pense notamment à American Gods ou encore Good Omens, qu’il a écrit avec l’un des plus grands auteurs de fantasy britannique, Terry Pratchett.

Neil Gaiman confirme son statut d’auteur complet, capable d’adapter sa plume à de nombreux styles de travaux différents. En effet, le scénariste de bandes dessinées britannique a, par le biais d’un "tweet-révélation", dévoilé le rôle qu’il a tenu dans la traduction du célèbre film d’Hayao Miyazaki, sortit en 1997 au Japon.

Neil Gaiman, aurait ainsi été embauché par la société en charge de la distribution aux États-Unis, Miramax, par le biais d’un cinéaste alors en vogue suite au succès mondial de Pulp Fiction : Quentin Tarantino. Dans son tweet, Gaiman, explique avoir travaillé à l’adaptation des dialogues du film au public anglophone, en les fluidifiants et réécrivant, après le travail préalable d‘un traducteur. L’auteur explique également la raison pour laquelle il ne figure pas au générique de la version anglophone du film, une question traitée par les responsables de la société.

L’anecdote fera désormais partie intégrante de la légende entourant la production de Princesse Mononoké et le succès mondial du Studio Ghibli. À la vue du succès critique et de la renommée mondiale du film, aucun doute ne subsiste quant à la qualité du travail de Gaiman qui a su retranscrire l’ambiance médiévale japonaise et des dialogues de Miyazaki dans la langue de Shakespeare. Maintenant la vérité rétablie, une nouvelle ligne vient s’ajouter au CV du Britannique, déjà long comme le bras, celle faisant état de sa contribution à la consécration occidentale de l’animation japonaise.

TF

Photo en médaillon : © Didier Pasamonik

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.


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