Deux récits présentés comme vécus occupent ce cinquième opus, le premier (la voisine) nettement plus long que le suivant (la plage). Chacune de ces histoires est annoncée comme la seconde partie d’expériences sexuelles déjà évoquées dans les tomes précédents.
Quinn et son noir et blanc à la mine de plomb (attention à la contrepèterie) fait surtout de la narration illustrée. Un long texte - parfois trop- évoque avec précision les ébats des personnages, et les images restent muettes.
Le canevas de La voisine correspond à un fantasme bien contemporain : la femme mure (mais encore très désirable) se soumet à sa jeune voisine, qui constatant l’ouverture de madame, invite ses amis pour faire connaissance en profondeur. Quelques séances de bondage s’immiscent dans une intrigue où toutes les positions défilent, dans une ambiance plutôt festive. Les galipettes intergénérationnelles plus classiques caractérisent La plage.
Le texte se veut d’un ton assez naturel tout en plongeant dans l’obscénité dès que possible, cherchant avant tout à coller au porno très direct du graphisme.
Reste que le dessin de Quinn manque un peu de vie (mais pas de vit) et que ses visages sont trop changeants pour donner de la présence aux personnages.
GB
Album réservé à un public adulte averti
Commander l’album sur Amazon.fr ou sur FNAC.com
Lire aussi la chronique d’Ombre & Lumière 3+4
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.