Osez… en bandes dessinées

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• Répondu le 21 juin 2011 à  23:16 :
  

  D’après les extraits que l’on peut voir sur les sites marchands, cela n’a pas l’air mal au niveau du graphisme... A découvrir.

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  • Répondu par Francois Boudet le 20 juillet 2011 à  13:50 :
    

    Finalement, après un coup d’oeil en librairie, je trouve que le dessin est un peu bâclé tout de même ; sans doute fait à l’arrache, couleurs assez grossièrement posées, etc. Dommage. Nous verrons ce qu’il en sera des tomes suivants...

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• Répondu par Francois le 21 juin 2011 à  19:09 :
  

  Vous avez bien raison, oser le Kama-Sutra est plus agréable que lire le dernier journal-BD nombriliste d’un jeune auteur dessinant d’un trait spontané son morne quotidien.

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• Répondu par sebso le 21 juin 2011 à  22:03 :
  

  Je ne vois pas du tout le lien entre la baisse de régime de l’érotisme en bande dessinée dans les années 1990 et 2000 et l’avènement de la nouvelle bande dessinée !

  Les bandes dessinées érotiques ont été victimes dans les années 1990 d’un regain de pruderie, au même titre que le cinéma érotique par exemple.

  Quant à la nouvelle dessinée (si tant est que cette appellation ait un sens), certains de ses auteurs les plus marquants (je pense notamment à Edmond Baudoin, Joann Sfar, Fabrice Neaud), ils ont introduit dans leur récit une part de sexualité et d’érotisme avec une intelligence que l’on avait guère vu avant eux...

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• Répondu par Guerlain le 22 juin 2011 à  09:51 :
  

  Ah la la, il faudrait que vous ouvriez Pascin, ou à peu près n’importe quel album de Sfar qui ne manque jamais l’érotisme avant de dire n’importe quoi.
  Jetez aussi un oeil sur les livres de Julie Doucet et vous verrez que la sexualité y est aussi abordée de manière très directe.
  Que cet érotisme-là ne soit ni celui de Serpieri, ni de Manara et qu’il ne vous plaise pas est un autre débat. Mais la pudibonderie n’est certainement pas à chercher dans cette "nouvelle bande dessinée", expression vide de sens s’il en est

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  • Répondu par Jean-Pierre le 22 juin 2011 à  11:42 :
    

    Pour avoir lu les deux, je pense que "Osez" est mille fois plus talentueux, graphisme, gags et scénario, qu’un Pascin où l’auteur amoncelle les clichés éculés sous couvert de modernité.

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    • Répondu par Guerlain le 22 juin 2011 à  12:30 :
      

      ce n’est là que question de gout.
      c’est une contre-vérité que d’asséner que de la "nouvelle bande dessinée" (étiquette stupide s’il en est) une bande dessinée pudibonde et asexuée.

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      • Répondu par Jean-Pierre le 22 juin 2011 à  14:20 :
        

        si ce n’est là "qu’une question de goût", je ne puis assèner de "contre vérité", par définition.
        Quand un ténor de la nouvelle bande dessinée (trouvez mieux, si vous n’avez que ça à faire) met 3 pages de sexualité dans un pavé de 200, c’est le bout du monde. Sur ce sujet, Ils sont soit ultra infantiles ou totallement méprisants. Je ne doute pas que vous me trouverez deux ou trois contre-exemples... Mais soyons honnêtes, l’érotisme ne fait pas recette chez ces auteurs, comparé aux nombreux titres que l’on peut trouver ailleurs.

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        • Répondu par Guerlain le 22 juin 2011 à  17:36 :
          

          Ailleurs est le mot-clé dans votre réponse
          L’érotisme reste un sous genre qui était encore confiné chez des éditeurs spécialisés jusqu’il y a peu. Les éditeurs mainstream sont rarement actifs dans l’érotisme, tout comme les auteurs, soit dit en passant. Delcourt est le seul qui s’y colle, parce que le marché est subitement porteur. Il y a aussi quelques titres chez Kstr. Mais cela reste marginal dans la production, et elle ne sort du placard que depuis deux ou trois ans à tout casser.
          Le cas de Zep, auteur ultra-populaire, et Happy Sex reste exceptionnel (et très réussi). Happy Sex est un des rares exemples de sexualité décomplexée qu’il m’ait été donné de lire (la nouvelle pornographie de trondheim était aussi un exemple de traitement décomplexé de la sexualité, amha)
          Manara est un des rares a faire de l’érotisme et du "classique", le même constat s’appliquant à Serpieri. Marc Bourgne se cache derrière le pseudo de Bruce Morgan pour ses bande dessinées érotiques. Autrement, mes auteurs érotiques s’aventurent rarement dans la bande dessinée grand public. Slocombe a un peu tâté des 2, mais il reste un cas à part, plutôt à classer dans la bande dessinée fétichiste.
          Il y a effectivement des femmes à poils dans la bande dessinée "grand public" (par opposition à la "nouvelle bande dessinée"), mais de là à parler de sexualité ou d’érotisme, il y a un pas que je ne franchirai pas. La présence de femmes à poil et de lesbiennes dans Largo Winch est plutôt racoleuse qu’érotique. Zoo et Sambre sont les rares exemplse qui me vienne à l’esprit d’érotisme dans la bande dessinée "grand public".
          je n’oublie pas les bandes dessinées de Dany et quelques clones comme di Sano, auxquels on pourrait rattacher aux pastiches de Brunel, qui relèvent plus de la gaudriole que de la sexualité ou l’érotisme. Je ne sais pas ce qu’il en est de l’écho des savanes, s’il est encore actif.
          Mais la sexualité et l’érotisme n’ont jamais été et ne sont toujours pas véritablement partie intégrante de la bande dessinée en général. La nouvelle bande dessinée n’est pas plus pudibonde. Elle est moins ostentatoire de faux érotisme. L’érotisme "vrai" ou la pornographie restent confiné dans 99% des cas chez des auteurs et éditeurs spécialisés.

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          • Répondu le 22 juin 2011 à  19:09 :
            

            Vous oubliez l’excellent "en màle de nus" chez attakus avec des textes de Virginie Grener et des dessins de gens aussi divers que delaby, Lepage, Sicomoro, Coyote, Plessix et j’en passe( beaucoup !).

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