Nous voici au cœur des années 1970 avec ce recueil opus 4. Les pages parues entre 1976 et 1977 composent une nouvelle série de saynètes douce-amères. Il faut savoir s’attacher au détail des sketches de Charles Schulz pour déceler la part de critique sociale ou un pessimisme élégant, omniprésents dans ces histoires courtes. On trouve aussi dans le tome 4 quelques allusions à d’éphémères célébrités, et un certain nombre de situations sportives, dans lesquelles le tennis prend une place importante. Une vraie passion, semble-t-il pour l’auteur.
Mais au-delà des aspects presque anecdotiques, parcourir 120 pages de Snoopy c’est aussi naviguer entre des personnages, enfants ou animaux, qui représentent bel et bien des comportement adultes, et les problèmes qui vont avec. Les scènes de simulacre de consultation psychologique s’imposent ainsi comme de véritables perles.
DT
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