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Surproduction des albums, surproduction des récompenses... Les résultats des dBD Awards.

7 janvier 2012 5 Commentaires
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La proximité du Festival d’Angoulême provoque comme de coutume une surproduction de prix au mois de janvier.

Déjà au cours de l’année, chaque festival remet ses prix. À ceux-ci s’ajoutent les prix accordés par leaders d’opinion des médias, soit par le truchement de l’Association des journalistes et des critiques de bande dessinée (ACBD), soit par les médias eux-mêmes : RTL, France Info, Le Parisien, etc. C’est le cas pour ceux de notre confrère dBD qui fait un beau journal que nous chroniquons régulièrement.

On leur ajoute les prix, comment dire ?, corporatistes ?, communautaires ? comme par exemple, le Prix des Libraires, le Prix Artemisia de la condition féminine, le Prix Tournesol pour l’écologie ou le Prix œcuménique, des deux derniers étant remis au moment du Festival d’Angoulême en même temps que, eh oui, le Prix ActuaBD-Conseil général des jeunes. Sauf que notre prix est composé d’un jeune jury de 12 à 15 ans issus d’élus de l’Assemblée des jeunes élus de Charente. Notre rédaction se contente de faire une présélection pour soulager le travail du jeune jury charentais que nous avons le plaisir de rencontrer chaque année.

Que signifie cette "surproduction" des prix. Pas grand chose. Ce n’est plus une distinction au sens propre puisque celle-ci intervient comme dans une conversation où tout le monde parle en même temps. Tout au plus la puissance de feu médiatique du festival, de l’institution ou de l’organisme en question, davantage que le crédit d’un jury, est-il un facteur de distinction.

Elle prend du sens lorsqu’un titre ou un auteur "collectionne" les prix comme les critiques élogieuses, comme c’est le cas en ce moment pour Blast de Larcenet, Atar Gull de Nury & Brüno, Polina de Bastien Vivès, 3’’ de Marc-Antoine Mathieu... Se crée alors un effet de buzz savamment entretenu par les bureaux de presse. La tartuferie n’est jamais loin...

Passons sans plus attendre au palmarès de nos confères de dBD, d’ailleurs, que pensez-vous de leur choix ?

LES dBD AWARDS 2011

PRIX DE LA MEILLEURE SÉRIE

Surproduction des albums, surproduction des récompenses... Les résultats des dBD Awards. Blast par Manu Larcenet (Dargaud)

PRIX DU PREMIER TOME

- La Douceur de l’enfer par Olivier Grenson (Le Lombard)
- Les Chasseurs d’écume par François Debois et Serge Fino (Glénat)

PRIX DU MEILLEUR ALBUM ÉTRANGER

- État de veille par Davide Reviati (Casterman)

PRIX DE LA MEILLEURE INTÉGRALE / BEAUX LIVRES

- Goražde par Joe Sacco (Rackham)

PRIX DE LA MEILLEURE ADAPTATION LITTÉRAIRE

- Les Larmes de l’assassin par Thierry Murat d’après Anne-Laure Bondoux (Futuropolis)

PRIX DU MEILLEUR ALBUM JEUNESSE

- Les Quatre de Baker Street par Djian, Etien et Legrand (Vents d’Ouest)

PRIX DU MEILLEUR LIVRE D’HUMOUR

- Coucous Bouzon par Anouk Ricard (Gallimard)

PRIX RÉVÉLATION 2011

- La Faute aux Chinois par Aurélien Ducoudray et François Ravard (Futuropolis)

PRIX DE LA MEILLEURE BD REPORTAGE

- Les Mohamed par Jérôme Ruillier d’après Yamina Benguigui (Sarbacane)

PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO

- 3’’ par Marc-Antoine Mathieu (Delcourt)

PRIX DU MEILLEUR DESSIN

- Les Meilleurs ennemis, une histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient de Jean-Pierre Filiu et David B (Futuropolis)
- Polina de Bastien Vivès (KSTR)

PRIX DE LA SÉRIE CULTE

- Jonathan par Bernard Cosey (Lombard), série créée en 1975 pour le journal Tintin

PRIX D’HONNEUR

- Hermann pour l’ensemble de son œuvre

PRIX DU MEILLEUR ALBUM

- Atar Gull par Fabien Nury et Brüno (Dargaud)

DP

En médaillon, dessin de Serge Clerc pour les dBD Awards.

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.


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