Se voulant très inspirés par les réseaux sociaux et la nouvelle sociabilité sur le web, Jannin et Dal récidivent sur le thème après 300 millions d’amis.
Prétendant commenter avec acidité le monde des sites de rencontre, les auteurs se contentent d’enfiler les clichés, alternant fausses pages web et scènes de rendez-vous calamiteux. Le lecteur, perplexe, sourit à peine, sans voir autre chose qu’un exercice laborieux et vain. De longs monologues pénibles alternent avec des scènes très répétitives de sentiment d’échec, dessinées à la va-vite sur des fonds d’une laideur uniforme.
Et ce ne sont pas les apparitions récurrentes du patron du site de rencontre, légères comme une pub pour lessive, qui relancent la machine.
DT
Voir en ligne : lire une interview de Gilles Dal
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