Un périodique d’humour et de bandes dessinées au Lombard (...)

> Un périodique d’humour et de bandes dessinées au Lombard ?
28 septembre 2006 17:05, par Nicolas Anspach

Yves Sente nous prie de communiquer que les propos qu’Olivier Le Bussy lui fait tenir à propos d’un périodique BD d’humour, dont les séries seraient issues du catalogue de la collection « Troisième Degré », ont été mal interprétés par le journaliste de la « Libre Belgique ».

Il ne s’agirait que d’une envie personnelle de la part d’Yves Sente. Elle ne serait actuellement pas encore développée, même sous la forme de projet. Et il est probable qu’elle ne le sera jamais !

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Répondu par LO le 28 septembre 2006 à 17:34 :

Et c’est bien dommage ! La presse est bien le meilleur terreau de la BD d’humour. Faudrait y penser, surtout quand les premiers lecteurs de Tcho ! sont devenus de grands ados.

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Répondu par Pierre-Paul V. le 29 septembre 2006 à 10:11 :

A l’heure où de nombreux journaux sont en proie à des difficultés financières (voir Libération, pourtant "mythique"), il est en effet (économiquement) difficilement concevable de lancer un nouveau magazine BD. Voyez les multiples disparitions ces derniers temps ou les "mutations" (BDMag devenant Suprême Dimension, outil marketing de Soleil), les refontes de dBD et de Bang, sans parler du flop retentissant de Pif. Spirou et Lanfeust semblent être des exceptions qui confirment la règle, même si il a été question de supprimer Spirou. Heureusement, concernant ce dernier, les chiffres de ventes semblent loin d’être aussi mauvais que l’actionnaire pensait, ce qui doit un peu rassurer Media Participation. De là à financer le lancement d’un concurrent au sein du même groupe, il y a un pas économiquement infranchissable.

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- Répondu par Didier Pasamonik le 29 septembre 2006 à 10:53 :
  
  Cher Pierre-Paul,
  Voilà un jugement à l’emporte-pièce. Les journaux que vous citez ont des histoires et des profils très différents. Comment pouvez-vous comparer Libé à DBD par exemple, c’est absurde.
  
  Il y a certes un problème de diffusion global de la presse en France lié à la restructuration interminable des NMPP et à une surproduction des produits "hors presse" (en gros, les DVD et le reste). Il est donc périlleux d’ajouter un titre.
  Mais dans votre liste, vous oubliez Mickey, Picsou, Tchô qui vont plutôt bien à ce que je sais. Les titres de Pannini/Marvel, Semic et Delcourt ont l’air d’avoir trouvé leur public. La presse Bayard et Milan ne sont pas en crise, quoi qu’on en dise. Sans compter les licences Kid Paddle et Schtroumpf également en kiosque. Donc, il y a beaucoup d’exceptions à votre règle.
  
  Tout est dans la force de la proposition, son accompagnement marketing et dans l’étendue du public visé. Le magazine Star Wars de Delcourt, par exemple, est une offre cohérente par rapport au marché.
  
  Bref, je ne vois pas pourquoi Le Lombard ou n’importe quel autre filiale du groupe Média ne pourrait pas créer un titre "concurrent" à Spirou si celui-ci se donne toutes les chances de réussir. Le Lombard a raison de réfléchir à la question, même si il y a loin de la coupe aux lèvres.
  
  Cordialement,
  
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  Répondu par Didier Pasamonik le 29 septembre 2006 à 11:01 :
  
  Et bien sûr, j’oublie Fluide Glacial, L’Echo des Savanes, Bang ! et d’autres. Qui a dit que la BD n’était pas en kiosque ?
  
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  Répondu le 29 septembre 2006 à 16:40 :
  
  Ces titres "historiques" existent toujours, mais à quel tirage, et surtout pour quel taux de retour ? Fluide Glacial et l’Echo dégringolent depuis des années, ce n’est pas un secret. Combien de temps avant que des actionnaires décident qu’il n’est pas raisonnable de gagner de moins en moins d’argent ? Cela veut-il dire que seuls les magazines de "niche" ont de l’avenir, et avec quel budget ? Je ne fais que poser les questions. Je n’ai pas de réponse à ça. C’est juste inquiétant.
  
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  Répondu par LO le 29 septembre 2006 à 18:53 :
  
  Beaucoup de magazines de BD ne sont pas rentables d’un point de vue strictement financier. En revanche, éditorialement, ils sont bénéficiaires. Car ils permettent de publier, tester, améliorer, promouvoir des oeuvres que l’on peut ensuite retrouver en album. Jack Palmer, Il faut tuer José Bové, les Bidochons, les Frustrés, Parker et Badger, Kid Paddle, Captain Biceps, Malika Secouss, l’Eléve Ducobu, les Profs... n’auraient probablement pas existé ou n’auraient pas rencontré le succès sans un magazine pour les publier. Il y a également le rôle dynamisant et fédérateur du mag, chose qu’ont bien compris Mourad Boudjellal et Scotch Arleston en créant et en maintenant Lanfeust. Encore une fois ces avantages sont incalculables et malheureusement peut-être insignifiant pour un commissaire au compte, mais quel gain au final !
  
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  Répondu par Marc L. le 5 octobre 2006 à 15:28 :
  
  A LO,
  Merci d’avoir rappelé la véritable raison d’être des revues de bandes dessinées : publier des albums en avant-première, par feuilletons : En général, le lecteur qui est "accro" à toute la série attend le no suivant avec impatience. Et donc, il l’achère.
  
  Or que se passe t’il aujourd’hui ? De plus en plus, les revues se vident de ces feuilletons qui les rendaient si attrayantes et à la place, on y trouve : une référence, un commentaire ; une référence, un commentaire... La revue est devenue pour la plupart un catalogue de vente, instructif, certes. Et souvent à la solde d’un seul éditeur.
  
  Il est à craindre que la future création du Lombard n’échappera pas à cette règle.
  
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