Accel World T7 & T8 - Par Reki Kawahara & Hiroyuki Aigamo - Ototo

Pour les amateurs de compte d’apothicaire et faire la relation entre le light novel et l’adaptation animé : le premier débuté en 2009 se poursuit aujourd’hui encore avec 22 tomes, tandis que le second avait adapté les tomes 1 à 4, complétés d’histoires courtes provenant du tome 10.

Le manga qui nous intéresse aujourd’hui, en huit tomes complet, publiés entre 2010 et 2017, couvre les cinq premiers tomes du light novel [1], avec la particularité de simplement résumer les événements de tomes trois et quatre. En ce sens il constitue un bon complément à l’animé car il prend le temps de développer en détails les événements du cinquième tome .

Cette histoire, la grande course le long de l’ascendeur spatial, débute ainsi à la fin du tome six et va jusqu’au tome huit complet. Hiroyuki Aigamo prend le temps de s’attarder sur son groupe de cinq héros, formant la légion noire Nega Nebulus au sein du jeu de combat virtuel et clandestin « Brain Burst ».

© REKI KAWAHARA /HIROYUKI AIGAMO / ASCII MEDIA WORKS /Ototo

Nous avons Haru, le héros, garçon rondouillard peu sûr de lui, Princesse Kuroyuki, charismatique leader des Nega Nebulus, Takumu et Chiyuri, amis d’enfance d’Haru et enfin Fuuko, grande amie de Princesse Kuroyuki qui s’étaient perdues de vue suite à la dissolution de la précédente légion noire.

Fidèle à lui-même, le titre met en avant les sentiments de Haru le pessimiste et de Princesse Kuroyuki qui l’encourage. Leur couple se trouve ici complété par un autre personnage mis en avant dans ce dernier acte : Fuuko, dont la névrose, « voler toujours plus haut », constitue l’un des grands enjeux narratifs de la course spatiale.

Comme de coutume, le récit se partage entre les doutes et les aspirations contrariées des personnages - le « pessimiste » étant un thème structurant l’œuvre, les voir se lamenter en longueur peut rebuter - et des séquences d’action dans un monde virtuel codifié sur un mode « superpouvoir », ici matinée dans un contexte de course auto par équipe.

© REKI KAWAHARA /HIROYUKI AIGAMO / ASCII MEDIA WORKS /Ototo

Évidemment le manga se termine par une fin ouverte puisque de nombreuses autres aventures attendent Haru et ses amis. Mais ce final, autour des résolutions d’Haru et de Fuuko, volant jusqu’à leur limite pour atteindre le sommet de l’ascenseur spatial, possède un charme et une ambiance idéale pour conclure le titre.

L’ensemble demeure très classique et typé, mais avec ses graphismes efficaces et un scénario signé par l’auteur de Sword Art Online qui connaît son affaire en matière de mondes virtuels, Accel World constitue une excellente « petite » série, maline et fun, qui ravira les amateurs du genre.

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