Ce cinquième volume d’Ajin se structure en deux temps distincts. Dans sa première partie, nous assistons à la confrontation entre Sato, qui vient de faire s’écraser un avion de ligne en pleine ville sur - lointain écho du 11 Septembre 2001 - et les autorités venues neutraliser l’immortel. Condensé d’action proprement époustouflante, on a là une véritable démonstration, assez bluffante, du genre de la part de Gamon Sakurai.
La suite nous ramène à notre (anti-) héros, Kei, qui pensait pouvoir couler des jours paisibles à la campagne. Mais rien ne tourne comme il le souhaitait et le voilà décidé à se confronter à Sato, qu’il tient pour responsable des ennuis qu’il traverse. Agissant toujours sur un mode froid et détaché, et en même temps bizarrement passif, Kei continue de surprendre et offre un exemple de caractérisation vraiment originale pour un héros.
On l’aura compris : Ajin continue son bout de chemin, atypique et prenant. Au Japon, le succès continue d’être au rendez-vous puisque après une première saison qui avait séduit, l’anime reviendra à l’automne prochain. Souhaitons que le public français marque le même intérêt pour le manga.
(par Aurélien Pigeat)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Ajin T5. Par Gamon Sakurai. Traduction Karine Rupp-Stanko. Glénat, collection Seinen. Sortie le 11 mai 2016. 194 pages. 7,60 euros.
Lire la chronique du tome 1
Lire la chronique du tome 2
Lire la chronique du tome 3