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Alger, l’album du FIBDA 2014

Par Laurent Melikian le 5 octobre 2014                      Lien  
Depuis sept années, la capitale algérienne est le lieu d’une extraordinaire concentration mondiale. Du 23 au 27 septembre, le Festival International de la Bande Dessinée d’Alger que l’on désigne en seul mot : « FIBDA », a accueilli des auteurs représentant plus de 30 nationalités. Un plateau à faire pâlir d’envie de nombreuses autres manifestations sur la planète BD. Retour en images …
Alger, l'album du FIBDA 2014
Djilali Defali aux avant-postes. Pour les éditions Dalimen en Algérie, le dessinateur d’ « Assassin’s Creed » vient de mettre en images une biographie de l’Émir Abdelkader sur un scénario d’Azouz Begag. Il signe l’affiche du FIBDA qui lui consacre deux expositions et l’honore d’un Prix spécial.
©Defali-FIBDA

Inauguration du Festival en fanfare par Nadia Labidi, nouvelle Ministre de la Culture d’Algérie (au centre) et Dalila Nadjem commissaire générale du FIBDA. À gauche, le caricaturiste brésilien Bira Dantas se félicite de l’espace consacré à son pays invité de cette édition du festival. À droite M. l’ambassadeur du Brésil en Algérie, ravi de découvrir une exposition consacrée à Mauricio de Sousa, le « Disney brésilien ». Son épouse cache à l’arrière-plan, Xavier Bonnefont, nouveau Maire d’Angoulême, accompagné de son adjoint à la culture, Samuel Cazenave.
©FIBDA

Pose avec les musiciens de l’inauguration pour Jacqueline Mouradian représentante au FIBDA de Mauricio de Sousa. À gauche, les auteurs coréens Min-Ho Choi (« Moi, jardinier citadin »), Keum-Suk Gendry Kim (« Le Chant de mon père ») et à droite les membres de l’agence Komacon de Corée, Choi Yun-Ju et Oh Jae-Rok
© FIBDA

Deux petits Algériens absorbés par les dessins animés issus de l’univers de Mauricio de Sousa. Les personnages qui fascinent les Brésiliens depuis trois générations peuvent séduire de l’autre côté de l’Atlantique.
© L. Mélikian

Deux tenants de l’humour et de l’autofiction font table commune, l’Algérien Togui et la Camerounaise Elyon’s.
© Amira Bedja

Yishan Li et Asia Alfasi, deux Britanniques à Alger. L’une est originaire de Pékin, l’autre de Tripoli. Elles se sont retrouvées comme des poissons dans l’eau dans cette nouvelle Mecque de la BD mondiale.
© L. Melikian

Francis Groux -cofondateur du Festival d’Angoulême- est l’animateur d’une rencontre autour de Jean Solé. Avec le dessinateur de Superdupont en personne, son fils, Julien Solé CDM et Aurélia Aurita, ancienne lauréate du Prix de la BD scolaire à Angoulême dont Jean Solé est le parrain.
© L. Melikian

Un jeune auteur cubain fait sensation avec 16 planches magistrales publiées dans le collectif de la Havane, « Soñar La Habana ». Retenez son nom : Alexander Izquierdo Plasencia
© L. Melikian

Le racisme et la bêtise sont des tares universelles. Le dessinateur gabonais Pahé en a fait l’expérience dans les rues d’Alger. Il le raconte avec un joli sens de la narration. Ses autres impressions du FIBDA sont à découvrir sur www.pahebd.blogspot.fr
© Pahé

Les jeunes Angoumoisins du collectif BD Basseau sont invités par l’association Jeunesse plus à animer des ateliers auprès des enfants algériens. Ils en ont été quittes pour recevoir le Prix fanzine du FIBDA.
©FIBDA

©FIBDA

D’année en année les participants du cosplay d’Alger confectionnent des costumes toujours plus impressionnants. Au top du surréalisme, Julien CDM a adoré ce participant déguisé en appareil ménager.
©Vincent Solé

Venus de Tunis, Yassine Elil et sa compagne Ryma Jaafra, sont les auteurs du fanzine « CousCous Belban » et du récit choc et délirant « Goodbye Ben Ali ».

© L. Melikian

Barly Barutti, pape de la bande dessinée africaine encourage Zola, jeune auteure algérienne de « The Devil’s dream » qui a dédicacé plus de cent albums pendant le FIBDA.
© Barly Barutti

Rire et émotion avec Gyps. L’humoriste et dessinateur franco-algérien joue pour la seconde fois en Algérie son spectacle « Algé-Rien » comédie grinçante et désabusée sur un pays qu’il a dû fuir pendant les années noires.
©FIBDA

Grégory Tessier scénariste de « Mistinguette » est présent à Alger pour tisser des liens entre les auteurs de mangas algériens –le DzManga- et la convention Manga de Creil dont il est le principal animateur.
© L. Melikian

Première rencontre émouvante entre le dessinateur italien Alberto Ponticelli, le scénariste américain Joshua Dysart, le dessinateur congolais Pat Masioni et sa compagne et traductrice Antonia Neyrins. Tous quatre ont œuvré pour la série « Unkwon soldier » publiée par DC vertigo en anglais et par Urban Comics en français. Ils avaient développé une grande amitié par leurs échanges sur Internet, mais se sont retrouvés pour la première fois à Alger.
© L. Melikian

Mendozza, Willy Zekid et Lasane Zohoré, animateurs de l’hebdomadaire ivoirien « Gbich ! » qui a fêté cette année ses 15 ans d’existence, improvisent une conférence de rédaction sur le lieu même de leur exposition.
© L. Melikian

Les jumeaux brésiliens Fabio Moon et Gabriel Ba en arrêt devant « Fatma n’Parapli ». L‘album en langue arabe des sœurs Ouarezki et de Mahmoud Benameur, publié cette année par les éditions Dalimen a enthousiasmé de nombreux invités. À quand une publication en français pour cette chronique très libre des mœurs algéroises dans les années 1940 et 1950 ?
© L. Melikian

Fred Neidhart dédicace entre le Pékinois Nie Jun et Cédric Liano auteur d’ « Amazigh ». Pour la petite histoire, comme pour boucler son histoire familiale, l’auteur des « « Pieds-noirs à la mer » s’est rendu à Alger par bateau depuis Marseille. Au moins un invité qui n’a pas eu à subir la grève des pilotes d’Air France !
© L. Melikian

La grève des pilotes d’Air France a donc largement perturbé le programme de ce festival dont les trois quarts des invités utilisaient les services de la compagnie. Imène Allal -responsable de l’administration du FIBDA- s’en est arraché les cheveux. Joan et sa Petite Lucie lui dédient leur admiration.
©Joan

Ils n’ont jamais été publiés en français mais ils le méritent tous les trois, Askold Akishin, pionnier de la bande dessinée russe, Iron et Chen Hung-Yao représentants du manhua populaire à Taïwan.
©Li-Chin Lin

Photo de famille lors d’une visite au parc botanique d’Alger appelé Jardin d’essai. Sous le même arbre, des auteurs finlandais, brésiliens, américains, français, algériens, chinois, taiwanais, congolais,…
©Antonia Neyrins

(par Laurent Melikian)

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