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Angoulême 2012 : Mode d’emploi

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 14 janvier 2012                      Lien  
Chaque année, nous faisons ce "pense-bête". Entre évènements, expositions, spectacles, rencontres et dédicaces pendant 4 jours, les journées sont longues pour le festivalier. Parfois, il se passe dix évènements en même temps et pour un peu que l’on soit curieux, on ne sait plus où donner de la tête. Le truc pour vivre un festival agréable ? Se laisser porter…
Angoulême 2012 : Mode d'emploi
Spiegelman, président de l’édition 2012

Neigera-t-il ? À chaque édition du festival, la question se pose. On a connu des années enneigées comme une plaine canadienne ou accablées de vents furieux qui arrachèrent les "bulles", obligeant les organisateurs à se réfugier dans un stade couvert (c’était au début, il y a longtemps, depuis les chapiteaux sont réalisés par des professionnels chevronnés et la sécurité est vétilleusement contrôlée par la préfecture).

Ces jours-ci, janvier a des airs de printemps, mais méfions-nous : en quinze jours, le vent peut tourner. Prévoyez donc des vêtements chauds et de bonnes chaussures car vous allez marcher beaucoup, les temps d’attente pour les bus étant parfois fastidieux.

Où dormir ?

Chaque année, c’est une question qui revient. Si vous n’avez pas pris les précautions nécessaires, c’est pour ainsi dire trop tard ! Ce n’est pas compliqué, tous les hôtels sont pleins depuis longtemps. Mais il y a peut-être une (peu probable) solution : le logement chez l’habitant, on peut contacter l’office de tourisme d’Angoulême sur ce lien.

L’autre solution, si l’un d’entre vous a le permis : loger dans la périphérie, à Cognac ou ailleurs. Il y a des endroits absolument charmants ! Là aussi, voyez le syndicat d’initiative. Enfin, Bordeaux est à une heure en TGV. Faute de grives…

Le budget

Le Festival coûte cher si l’on se réfère à la nomenclature des prix (inchangée depuis l’année dernière) : de 6 à 30 euros, selon que l’on reste un jour ou plus. Il faut savoir que ces tarifs n’incluent pas les concerts. Cela vient en plus… Il faut bien compter 500 euros par personne pour quatre jours, sans compter les BD achetées !

Les restos et les cafés ont des prix normaux. Souvent, un menu « spécial BD » est proposé. Mais allez-y tôt si vous voulez éviter le Quick car ces établissements sont pris d’assaut.

Les BD sont au prix normal. Mais l’avantage d’Angoulême, c’est que vous pouvez repartir avec une dédicace (et respectez l’auteur, hein !) ou encore acquérir des éditions spéciales faites pour le salon. Collector ! Mais armez-vous de patience, les « stars » du crayon sont souvent sollicitées, suscitant parfois des dérives.

Les signatures restent le moment privilégié du Festival pour le grand public

Quel événements ?

Le programme est extrêmement riche. Voir notre article "Un avant-goût du programme, mais aussi le programme "jour par jour" sur le site du Festival ; cela dit, méfiez-vous car la "petite guéguerre" entre le Festival et la Cité de la BD fait que de nombreux événements importants ne figurent pas au programme "officiel". Il est donc nécessaire de compléter votre programme en allant chercher celui du Centre International de la BD et de l’Image, au Musée de la BD par exemple. Le site Internet de la Cité et notamment son agenda vous permet de repérer des événements que le FIBD aurait "oubliés"

Parmi ceux-ci qu’il ne faut pas rater :

- Les expositions d’Art Spiegelman. La première qui aura lieu dans le bâtiment Castro (sur l’autre rive de la Charente, en face du Musée) est une rétrospective de l’œuvre que Spiegelman qui ne se limite pas à Maus, comme on vous l’a expliqué.

Scénographiée par Riina Mattotti & Jean-Marie Derscheid, sous la direction sourcilleuse d’Art Spiegelman, cette expo part de ses premiers travaux pour les revues Underground de San Francisco, jusqu’à ses travaux les plus récents, pour le New Yorker par exemple, sans oublier la revue d’avant-garde Raw qu’il a cofondée avec son épouse Françoise Mouly. Cette exposition sera ensuite exposée à Paris, au Centre Georges Pompidou.

La seconde expo, que vous ne trouverez pas dans le programme du FIBD est le "Musée privé" de Spiegelman. Le dessinateur new-yorkais a "customisé" la collection du Musée en la complémentant de documents issus des plus grandes collections et des plus grands musées américains. Ce sera une histoire de la BD conçue et commentée par Art Spiegelman ! Incontournable.

- L’exposition "Une autre histoire" qui met en valeur l’œuvre peint de grands noms de la bande dessinée comme Hergé, Jijé, Bilal, Druillet, Jochen Gerner et bien d’autres. C’est souvent leur vraie personnalité qui est révélée par ces travaux "annexes" mais parfois essentiels à leur travail principal.

- L’Europe se dessine, l’exposition de la BD espagnole Tebeos, l’exposition Strinberg réalisée par les auteurs suédois, l’exposition de la BD taïwanaise,... sont autant de manifestations qui donnent à voir des créations différentes de celles que l’on connaît en Francophonie. C’est souvent très intéressant. On y ajoute, hors programme du Festival, l’événement "Bande Dessinée sans frontière" produite par le Conseil général de Charente qui confrontera cette année l’Arménie et la Turquie. Nous vous en reparlerons.

Dans l’exposition "Une autre histoire", ces planches d’Hubinon, l’auteur de Buck Danny, face à une de ses peintures d’inspiration magrittienne...

Les conférences, les concerts…

Il y en a pour tous les goûts, en particulier le spectacle symphonique du compositeur et arrangeur, Jean-Claude Vannier qui se produira avec la complicité de Aude Picault qui accompagnera le concert de dessins sur scène. On rappelle que ce concert est payant. Son ticket vient en sus du brillet du festival et il faut réserver les places à l’avance au prix de 21,80 euros minimum.

Un parcours jeunesse est également prévu, sponsorisé par la Caisse d’Epargne.

Il y a plein d’autres événements périphériques. On se reportera utilement au programme du Festival « Heure par Heure » sur le site du Festival, même si les liens ne sont pas toujours cliquables et si parfois le site rame un peu.

Pour le reste, le Festival est ouvert le jour et… la nuit, « Le Chat noir » et le sympathique « Blues Rock Café » face aux halles étant les lieux de ralliement en début de soirée.

Nous vous donnerons en tout cas un compte rendu de cette édition 2012 au fur et à mesure des évènements et des remises de prix.

Pour vous mettre dans l’ambiance, relisez les articles du dossier Angoulême 2012 pour mieux apprécier l’ambiance du Festival.

Mais notre conseil tient toujours : plutôt que d’organiser frénétiquement votre voyage, réservez-vous pour les incontournables. Pour le reste, laissez-vous aller...

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Festival International d’’Angoulême 2012, du jeudi 26 au dimanche 29 janvier 2012.

Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

 
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