L’Institut René Goscinny, fraîchement créé pour perpétuer la mémoire du grand scénariste, aura du travail cette année : il est à l’origine d’une obélisque -7 tonnes et 4,5 mètres de hauteur - qui sera inaugurée le 25 janvier prochain sur le parvis de la gare d’Angoulême. Prélude à un anniversaire qui sera marqué en septembre par deux grandes expositions-hommages au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme et à la Cinémathèque de Paris.
Sur les quatre faces du monument, non pas de hiéroglyphes, mais des citations de celui qui, avec Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier avait fondé le journal Pilote en 1959 et à qui bon nombre de grands artistes de la bande dessinée doivent leur carrière.
Bien qu’il n’ait jamais été célébré par le FIBD (aucun Grand Prix, il n’est même jamais venu au Festival, il faut dire qu’il disparut en 1977, deux ans seulement après la fondation de l’événement), un Prix René Goscinny, créé par son épouse Gilberte, récompensait naguère à Angoulême un scénariste de talent (l’un des premiers à le recevoir fut un certain… Riad Sattouf dès 2004). Il fut, pour des raisons mystérieuses, abandonné pendant quelques années pour renaître cette année-ci… à Angoulême.
Autre reconnaissance de René Goscinny en terre angoumoisine : une rue René-Goscinny avait été inaugurée en 2007 en présence de sa fille Anne. Elle prolonge la rue Hergé sur le piétonnier central de la ville.
Hergé a sa statue dans la rue qui porte son nom (un portrait sculpté par Tchang lui-même). Goscinny aura pour sa part son obélisque, astérisque bienvenu pour les festivaliers qui arriveront dans la cité charentaise.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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