L’esprit de Jules Verne souffle sur la série le Château des étoiles d’Alex Alice. La scénographie de cette exposition l’y retranscrit à merveille.
Outre de nombreux dessins préparatoires ou planches de l’auteur, une profusion de décors, maquettes, accessoires et vieux livres recréent une ambiance qui enchante le visiteur.
Au départ, Alex Alice n’a pas pris le temps de construire des représentations en 3-D des engins visibles dans ses albums. Mais il nous a confié que la construction des maquettes pour cette exposition l’a incité à encore plus de réalisme dans ce que les Japonais appelleraient le mecha-design.
Les festivaliers, surtout ceux qui viennent pour une seule journée, ne trouvent pas toujours le temps de traverser la Charente pour se rendre au Musée de la Bande Dessinée.
Pourtant, cette année, en plus de sa formidable exposition sur Will Eisner, le détour en vaudra vraiment la peine s’ils y visitent aussi celle dédiée à Alex Alice, concoctée par la société du Festival et son éditeur, Rue de Sèvres. Assurément, ils termineront ainsi leur parcours d’Angoulême 2017 la tête dans les étoiles.
(par Florian Rubis)
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En logo de l’article : Alex Alice devant l’entrée de son exposition
Toutes les photos : © 2017 Florian Rubis
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