Les organisateurs du voyage ont même prévu, pour distraire le badaud, de simuler le naufrage de l’insubmersible. Des conteurs s’occupent d’ailleurs de mettre les passagers en condition. Au milieu de la foule, un émir du pétrole profite de la fête. Mais, est-ce le dessin qui hésite encore ou le scénario qui ne s’écarte pas vraiment des clichés convenus, ou le personnage d’Arlequin qui demande encore à ce qu’on l’apprivoise ? La magie de Van Hamme, comme l’apprêt élégant du dessin de Dany, manquent cruellement à la lecture. Les idées sont bonnes mais la trame est confuse. Et c’est le lecteur, hélas, qui sombre dans l’ennui.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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