Alors qu’il se réveille sans le moindre souvenir de sa vie antérieure, le jeune Ash, pour survivre, devient homme à tout faire.
De menuisier à cuistot, il sillonne le monde à la recherche d’éléments de son passé, accompagné de son fidèle cochon et compagnon, Bou.
Alors qu’il propose ses services aux habitants d’un petit patelin, le duo croise le chemin d’Eli, scientifique en mission pour l’armée. Dés l’instant ou il accepte d’accompagner la jeune fille, Ash ignore qu’il mets les pieds dans un engrenage sinistre faisant de lui une cible potentielle pour l’armée et ses sbires.
Ash & Eli se démarque d’entrée de jeu par son côté rudimentaire et enfantin.
Ce shônen surprenant bourré de situations burlesques relate avec brio les aventures trépidantes d’un jeune garçon et de son cochon. L’humour et le côté bon enfant sont au rendez-vous, ce qui rend la lecture agréable. Un réel moment d’évasion, sans aucune prise de tête.
Concernant la personnalité des personnages, aussi bien Ash comme Eli ne présentent guère d’originalité mais fort heureusement, le cochon Bou redore le blason car, dès qu’il apparaît, le rire est au rendez-vous.
La qualité graphique de Mamiya Takizaki est certes classique, mais d’une manière générale, elle s’accorde fort bien à l’histoire, notamment lors de scènes d’actions mouvementées et soutenues. Dommage cependant pour le manque de détails en arrière-plan, laissant sur la page d’énormes vides bien décevants. Quant au découpage, celui-ci se montre harmonieux et calibré pour servir l’intrigue.
Sortilèges ancestraux, secrets de défense et machinations diaboliques constituent les ingrédients du mystère qui entoure Ash & Eli, la nouvelle création surprenante de chez Ki-Oon. L’éditeur parisien nous offre l’occasion de pénétrer dans le monde envoûtant et fascinant de Ash & Eli avec la sortie simultanée des deux premiers tomes de la série.
(par Marc Vandermeer)
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