Manhattan est ravagée par une tempête sans précédent, Thor ne peut s’empêcher d’entrer en sympathie avec la douleur de ses habitants et tente d’y remédier, lui, le Dieu du Tonnerre.
Rappelé sur Asgard par Heimdall, l’œil qui jamais ne se ferme, celui-ci lui raconte qu’une anomalie cosmique près d’Uranus semble être la cause des perturbations atmosphériques.
Alors qu’il se rapproche de son orbite de la géante gazeuse, Thor se souvient de sa jeunesse arrogante, où tout lui réussissait et tout lui était dû. Alors qu’il entre dans l’orbite de la planète, Thor se rend compte de la présence d’un vaisseau, ou plutôt d’une planète. Dotée d’un visage, elle le fixe et se dirige droit vers lui...
Robert Rodi signe un scénario sans grande envergure pour cette aventure cosmique du Dieu du Tonnerre. En dépit de ses efforts, un nombre limité de pages lui étant imposé, le scénario n’en reste pas moins basique, apportant sa petite touche « Marvel », à savoir une morale qui en remontrerait aux scénaristes de Disney. Son récit se laisse lire, cependant, sans jamais devenir trop ennuyeux.
Avec un tel propos un peu mièvre, on pouvait s’attendre à pire au niveau du dessin, mais Mike Choi nous met du punch dès la première page. Ses planches sont d’un niveau constant et d’une qualité exemplaire. On s’étonne même qu’il puisse approcher un tel degré de finesse en regard de son dernier Green Lantern (encore inédit en France).
Il ne sauve pas de la banalité néanmoins une lecture, certes sympathique, mais qui ne marquera pas les esprits.
(par Antoine Boudet)
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