Ki-Oon ayant choisi le système de l’interview collective, nous vous relatons les différents verbatims de cet entretien.
À propos des détails de l’adaptation du roman King’s Game
J’ai été contacté par l’éditeur qui l’avait remarqué lorsqu’il lui avait envoyé ses projets personnels. De tout le manga, c’est la scène de la mort de Naoya qui m’avait le plus marqué.
J’adore les sciences et Awaken constitue le mix parfait de ce que j’aime : il n’y a pas de sens caché, je suis juste fasciné par les parasites comme énormément de Japonais. Au Japon, il y a même un musée qui leur est dédié.
Je suis également un passionné d’horreur et de suspense. C’est ce qui lui a plu dans le projet King’s Game. Il a adoré pouvoir aborder des sujets tabous comme la sexualité alors qu’il s’agissait d’une œuvre se déroulant dans un lycée.
À propos de son "acharnement" sur les lycéens dans ses œuvres
Je voulais faire réfléchir mes lecteurs lycéens sur la valeur de la vie et de leur chance. J’espère que ça leur permet de se rendre compte que la mort n’est jamais bien loin.
À propos de sa non-participation aux spin-offs de King’s Game
J’ai refusé car je voulais me concentrer sur de nouveaux défis. Ainsi, j’ai travaillé sur Watashi wa rikyu, un manga sur la cérémonie du thé pour laquelle, pour mon dessin, j’ai eu recours aux conseils d’un maître de la cérémonie du thé.
Travailler sur Awaken est bien plus dur que sur King’s Game car je m’occupe de la série de A à Z, de l’écriture au dessin.
Pour finir Hitori Renda indiqua que ses trois auteurs préférés étaient Rumiko Takahashi, Takehiko Inoue et Naoki Urasawa, difficile de rêver meilleur trio d’artistes comme références !
Propos recueillis par Fabrice Fadiga
(par Fabrice FADIGA)
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