Barakamon T15 - Par Satsuki Yoshino - Ki-oon

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Voici le moment où Seishû lance sa propre école de calligraphie. Un rêve réalisé, certes... Mais désormais, il est impératif que des élèves viennent s'y inscrire, car malheureusement, on ne se bouscule pas pour y participer.

Enfin, nous y voilà ! Il aura fallu patienter quinze volumes pour que l’école de calligraphie de Seishû prenne forme. Interpellé par la petite Naru, Kawafuji - ami et ancien collègue de Seishû - arrive sur l’île dans l’idée de ramener le calligraphe à Tokyo. Mais, entraîné par la passion et le rêve de ce dernier, il se prend au jeu en l’aidant à concrétiser sa salle de classe, et en revoyant certains points essentiels du lancement officiel de l’école de Seishû.

Nous retrouvons donc notre héros désespéré de n’avoir toujours pas d’élèves, et tout le petit monde qui gravite autour de lui - écoliers, collégiens et lycéennes, sans oublier le maire et sa famille - qui tentent tous de décoincer cette situation.

Comme à son accoutumée, Satsuki Yoshino joue en permanence d’un point de vue tantôt mature, incarné par Kawafuji, tantôt candide et innocent, lorsque la petite Naru, tente pour un mieux d’aider son maître en calligraphie, en passant par le réalisme évoqué par le maire et l’idéalisme de notre jeune héros.

La touche graphique est fidèle à elle-même, avec un trait minutieux, comme on peut l’espérer dans un livre traitant de calligraphie, sans être pour autant trop pesante. Les protagonistes tout à fait attachants dégagent une aura bienveillante. Les décors, quant à eux, apportent un plus au récit, par le souci du détail.

Une série qui tient la distance malgré ses quinze tomes.