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Batman : The Dark Knight T1 (Batman : Le Chevalier noir) – Par Paul Jenkins & David Finch – Urban Comics

Par Antoine Boudet le 10 juillet 2013                      Lien  
Dernière série issue de l'univers Batman version New 52, "The Dark Knight" se distingue par une action quasiment continue. Est-ce suffisant pour en faire une bonne série ?

Avec la venue de Scott Snyder comme maître de cérémonie sur la série Batman, le début du New 52 nous donne à voir un Batman mieux construit avec une intrigue-fleuve qui a des répercussions sur les autres titres de la franchise comme Batman & Robin, Detective Comics et The Dark Knight.

The Dark Knight s’ouvre sur un gala de charité dont la tête d’affiche n’est autre que Bruce Wayne. Celui-ci se fait alpaguer par le lieutenant Forbes, un bœuf-carotte le soupçonnant d’être de mèche avec Batman et ses copains. Le ton monte entre les deux hommes et Bruce ne s’en sort que grâce à l’arrivée de l’hôte du gala : Jaina Hudson.

Pendant ce temps, l’asile d’Arkham est une fois encore en état d’alerte. Quarante de ses détenus les plus dangereux se sont échappés grâce à Double-Face, lui-même aidé par une femme en costume de lapin.

Batman : The Dark Knight T1 (Batman : Le Chevalier noir) – Par Paul Jenkins & David Finch – Urban Comics
(C) DC Comics/David Finch

Se rendant sur place pour secourir le GCPD, Batman entre dans l’asile pour y retrouver l’alter-ego d’Harvey Dent et le « remettre à sa place ». Alors qu’ils approchent de la cellule, c’est un Harvey qui n’a rien à envier à Bane qui engage le combat avec le Chevalier noir.

Nous n’avions pas été tendres avec le premier numéro de cette nouvelle saga sortie en 2011 : la faute à un début d’intrigue un peu molle du genou. En réalité, mise en continuité avec les sept autres épisodes que contient ce premier recueil, l’intrigue tient sacrément la route. Ce premier arc narratif reste dans la lignée de Batman Silence de Jeff Loeb et Jim Lee, à savoir un gros melting-pot de vilains issus de l’univers de la chauve-souris servant une intrigue d’assez bonne facture.

(C) DC Comics/David Finch

Il est vrai que Paul Jenkis n’est pas Scott Snyder avec ses scénarios alambiqués. Si le sien tient la route, c’est grâce à l’action omniprésente dans son script d’éléments extérieurs à l’univers de Batman, comme la Justice League.

Au niveau du dessin, autant le Canadien est inconstant sur les deux premiers numéros, autant il prend son envol et s’illustre dans les cinq derniers numéros par un punch du tonnerre, nous rappelant qu’il est un des maîtres du dessin explosif.

Bénéficiant d’une traduction de Xavier Hanart du studio Makma, ce premier tome ne contient qu’une maigre galerie de planches et de couvertures en guise de bonus.

The Dark Knight n’a certes pas la même envergure que la série Batman ou encore Batman & Robin, mais son intrigue sous tension constante couplée à la puissance du dessin de Finch en font un excellent divertissement.

(C) DC Comics/David Finch

(par Antoine Boudet)

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