Sebastian est majordome au service de son jeune maître Ciel Phantomhive, héritier d’une noble famille anglaise à la tête d’une entreprise fabricant des jouets.
Sebastian a tout de l’homme parfait : il se sort avec brio de toute situation, cuisine à merveille, est au top en matière d’érudition et d’éducation... Et pour couronner le tout, il semble être un combattant hors pair. Mais toute cette perfection apparait trop belle pour être humaine, et la famille Phantomhive semble cacher un secret bien mystérieux.
Force est de constater que les majordomes ont rarement le beau rôle. En faire un personnage central offre donc une originalité certaine au manga de Yana Toboso. Grâce à son ambiance étonnante, Black Butler intrigue et amuse, surtout dans un premier temps. Car il faut atteindre plus de la moitié de ce volume pour réellement voir le scénario décoller et entrer dans une action dynamique. Certes, la première partie n’est pourtant pas inintéressante. Elle nous présente les personnages, leurs caractères, et distille des gags plutôt bons. Mais ce n’est pas suffisant pour tenir le lecteur en haleine. Heureusement, une fois que les choses sont lancées, l’œuvre prend enfin toute sa saveur.
Pour ce qui est de l’habillage graphique, la mangaka fait dans le classique. Le trait est sympathique sans être transcendant et la mise en page se veut efficace mais pas révolutionnaire. On pourra malgré tout parier sur une suite assez intéressante.
(par Baptiste Gilleron)
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