Dans un Tokyo futuriste, une expérience mêlant nature et urbanisme a été mise en place. Et dans le souci de réduire les effets du réchauffement climatique, toutes les formes d’énergie ont trouvé leurs remplaçants : les Mystickers.
Il en existe de nombreuses sortes et il suffit de les apposer sur un objet pour qu’ils génèrent de l’électricité, du feu ou encore de la glace. Mais certaines personnes sont capables d’utiliser ces Mystickers sur leur propre corps. On les nomme les Blazers. Lors d’une altercation, le jeune Daichi découvre qu’il possède cette particularité et va devoir l’apprivoiser pour retrouver son frère et tenter de comprendre ce que lui veulent les membres d’une mystérieuse organisation.
Après Satan 666, le frère jumeau de l’auteur de Naruto ne déroutera pas trop ses fans. Pour Blazer Drive, Seishi Kishimoto conserve la recette du shônen avec un cocktail d’action, d’humour, d’amitié et de dépassement de soi, rythmé par des combats nerveux. Le schéma est classique, mais l’idée des Mystickers et de leurs utilisations variées apporte une dose d’originalité plutôt bienvenue. On retrouve dans cette nouvelle série le style graphique du mangaka, toujours très proche de celui de son frère Masashi, avec ses forces mais aussi ses quelques faiblesses, dont on fait rapidement abstraction.
Même si son déroulement ne bouleverse pas les codes du genre, ce démarrage promet de bons moments, en grande partie grâce à son univers original. C’en est presque scotchant !
Voir en ligne : Le site français consacré à Blazer Drive
(par Baptiste Gilleron)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Commander le tome 1 chez Amazon ou à la FNAC
Commander le tome 2 chez Amazon ou à la FNAC