Kikako vaincue, la terrible organisation secrète qui décide du destin des sorcières mise à distance, Neko et ses camarades goutent à un certain calme au sein de l’observatoire où Ryota les a installées. L’occasion de proposer quelques scènes de quotidien autour des personnages, scènes qui conduisent la série de la tragédie (qui ouvre le volume) à la comédie, avec comme horizon, un peu décalé, le shonen de type "harem" (un jeune homme entouré de diverses jeunes filles toutes plus ou moins sensibles à son charme).
Ces développements permettent de creuser un peu les personnages secondaires, notamment une Kazumi en grande forme qui se montre particulièrement entreprenante avec notre héros. Mais les limites de cette démarche se manifestent rapidement et il faut l’introduction d’un potentiel, mais en même temps ambivalent, adjuvant couplée à celle de nouveaux indices qui réactivent la menace qui pèse sur les héroïnes pour que Brynhildr in the Darkness regagne en intensité.
Le potentiel dramatique de la série est toujours présent, latent. Mais Lynn Okamoto a manifestement fait le choix d’un tome de pause avant de véritablement relancer l’intrigue et l’action. Le lecteur, dans l’expectative, reste un peu sur sa faim.
(par Aurélien Pigeat)
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Brynhildr in the Darkness T3. Par Lynn Okamoto. Traduction Isabelle Eloy. Tonkam, collection Seinen. Sortie le 12 février 2014. 192 pages. 9,35 euros.
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