Fondateur de l’Héroic Fantasy et de la Sword and Sorcery, ce jeune auteur se suicida à trente ans en apprenant la mort de sa mère. Il a marqué profondément la littérature anglo-saxonne. Reprises ensuite sous la forme de comics écrits pour la Marvel par Roy Thomas et dessinés par le fabuleux John Buscema avant d’être popularisé par le film de John Millius, les aventures du Cimérrien ont fait l’objet de publications en noir et blanc jusque dans nos contrées. On se souvient des albums aux couvertures criardes publiés par LUG. On se souvient surtout de ces histoires enthousiasmantes, pleines de bruit et de fureur, qui rendaient, dans une forme plus fidèle que le film, l’univers crépusculaire du romancier. Cette réussite doit beaucoup au trait de Buscema qui perpétue, en la renouvelant, une tradition classique qui, dans sa facture, rappelle aussi bien Alex Raymond que Burne Hogarth.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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