Marathoniens de l’humour, Cauvin & Laudec alignent le 25e album des aventures de leur cancre blond. Rien de nouveau sous le soleil : il est toujours aussi nul en classe, reste l’amoureux transi de Chen et se retrouve régulièrement coincé entre les problèmes et les incompréhensions des adultes, que ce soit le pépé hébergé par ses parents ou les vicissitudes de leur vie de couple.
Quand on connaît Raoul Cauvin, quand on le connaît bien je veux dire, il ne fait aucun doute pour l’observateur que le sale gamin que l’on voit là, c’est lui. De même que le pépé rigolard que l’on voit en couverture. Dans ces deux rôles de composition qu’il restitue à la perfection, il y a une incontestable authenticité qui arrive à produire l’éclat de rire sans lasser. Le trait de Laudec est impeccable et expressif, lisible et sans faille.
Il est de bon ton de trouver une certaine production de bande dessinée supérieure à celle-ci, de la considérer comme moins « vulgaire ». Or, à part un positionnement davantage destiné à la jeunesse et peut-être une absence de prétention, qu’est-ce qui distingue une bande dessinée comme celle-ci des Peanuts de Schulz ? Pas grand-chose, en fait.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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