Le démon qui poursuit Quinn commence à livrer les secrets de son origine : voyageant de corps en corps par transfusion sanguine, il est d’abord réapparu en écosse en 1832. S’emparant de l’esprit d’un pauvre bougre battu par sa mère, il réussit à atteindre Londres sous les traits du professeur Laney. Lorsque Quinn s’enfuit vers l’Amérique après avoir poignardé Laney, il ne se doute pas que le jeune médecin voyageant à ses côtés n’est autre que 1000 visages.
L’entité démoniaque va infiltrer le milieu médical universitaire de Baltimore pour accroître le nombre de ses victimes, animales ou humaines, qui seront autant d’observateurs dévoués à sa toute puissance. Il ne cesse de surveiller Quinn dans son exil désespéré. C’est la rencontre de celui-ci avec le jeune Billy qui va précipiter le destin du jeune chirurgien anglais.
Possessions, morts-vivants, meurtres sauvages et guerres indiennes sont au menu de ce western hors-norme.
(par JLM)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
On vous prévient : il a du sang ! Et pas un peu ! Il y a probablement dans cet album autant de morts violentes que de pages. Et ça coupe, découpe, transperce, frappe et déchiquète dans tous les sens. Et pas pour la bonne cause, hélas ! Sans être méchant, cela devient même un peu lassant. Cela me fait terriblement penser à un autre album déjà chroniqué ici, le dernier Miss, où les meurtres se suivaient sans relâche. Tiens, quelle coïncidence, c’est le même scénariste qui a écrit ces deux albums ? Brr, je n’aimerais pas rencontrer cet homme, un soir pluvieux et sombre, au coin d’une rue déserte.