Le petit Louis, huit ans, vit avec sa mère infirmière dans une banlieue anonyme. Enfant solitaire, meurtri par l’absence de son père, il aime se retrouver seul, s’imaginer des histoires et tenter de comprendre pourquoi sa mère traîne une mélancolie tenace. Est-ce parce que son père ne fait plus partie du paysage depuis tant d’années ? Avec ses yeux d’enfant, Louis va essayer de percer les secrets de cette disparition.
Comment combler l’absence d’un parent ? C’est la question centrale de cette histoire qui esquisse un très beau tableau de l’amour filial dans toute sa complexité. Michael Sterckeman utilise toute la pudeur de son dessin pour éviter le pathos. Loo Hui Phang écrit et décrit les blessures de la vie avec justesse. Cent mille journées de prières trouvera une conclusion dans un second volet à paraître prochainement.
(par Morgan Di Salvia)
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