Mais c’est une envoyée du gouvernement qui arrive. Pour proposer au Maciste local de veiller sur les jolies jumelles blondes, appelées à une mission d’exploration de la plus haute importance.
C’est que malgré les apparences, tout ce petit monde évolue dans un vaisseau spatial, gigantesque tube à la recherche d’une planète accueillante. Et le tome 1 de Centaurus s’arrête au moment ou l’équipage découvre les occupants de ce monde nouveau....
Dans la forme, dans le fond, dans les ambiances, cette nouvelle série à quatre mains de Léo et Rodolphe suit la droite lignée d’Aldébaran et Bételgeuse : la nature mutante face aux hommes de bonne volonté, avec de majestueux navires galactiques striant l’espace et des paysages explosant de couleurs vives.
Un crédo d’aventures SF tous publics qui a au moins le mérite d’une forme d’efficacité, tant le savoir faire du trio -faut-il mentionner le trait post-Moebius de Janjetov- s’impose ici. La forme domine clairement le fond, et les répliques bon enfant des personnages ne laisseront aucun lecteur de plus de 13 ans perplexe.
Sans surprise mais plaisant, Centaurus semble privilégier une certaine tradition, et donc la fidélisation d’un public déjà acquis.
(par David TAUGIS)
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