Pas de grande épreuve ou de véritable élément perturbateur pour nos héroïnes dans ce septième tome. C’est l’été et, bien que Yuzu se retrouve à aller en cours de rattrapage, y rencontrant une singulière élève obsédée par Mei, tout se déroule pour une fois sans drame.
Cette nouvelle venue, Shiraho, à l’apparence sinistre et au don d’observation remarquable, se révèle en effet sympathique et amusante. Elle s’intègre parfaitement bien à la petite troupe de nos héroïnes, comptant désormais sept membres, qui se retrouvent à l’occasion d’un traditionnel festival nocturne japonais.
Attirée par Mei, Shiraho sert de personnage catalyseur, comme souvent, dans la série, mais ici de façon simple et directe. Elle-même ne comprend pas bien ses sentiments, tout comme Mei. Shiraho va néanmoins rapidement découvrir le secret de nos héroïnes et permettre à Mei de réaliser où elle doit placer ses attentes.
En effet, Mei assume désormais ses sentiments envers Yuzu mais, dans ce tome, elle en « veut plus » sans vraiment comprendre ce qu’elle veut exactement. Elle met ainsi la pression à Yuzu qui n’est pas encore prête pour aller plus loin que des baisers !
Bref, nos héroïnes ont toujours du mal à communiquer. Elles ne savent pas encore comment mener leur relation, mais la bonne humeur domine avec, en fin de compte, une romance adolescente tout à fait normale et apaisée, avec ses problèmes universels.
Un joli tome, plutôt sage côté érotisme par rapport à d’autres, toujours aussi finement dessiné et très plaisant à lire. Au Japon, la série vient de se terminer au dixième tome : nous ne sommes donc plus très loin du dénouement !
(par Guillaume Boutet)
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Citrus T7. Par Saburouta. Traduction Margot Maillac. Taifu Comics, collection "Yuri". Sortie le 12 juillet 2018. 160 pages. 7,99 euros.
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