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Civil War n°4 - par Mark Millar, Steve McNiven, Dexter Vines, Morry Hollowell - Panini Comics

Par Mathieu Drouot le 17 juillet 2007                      Lien  
Le nouvel numéro de Civil War tient une nouvelle fois ses promesses et prouve que Mark Millar et Steve McNiven sont loin d’avoir fini de malmener nos super-héros. Au menu de ce mois-ci : l’arrivée sanglante de Thor qui apporte une saveur nouvelle au festin.

Après la mort de 600 personnes au cours d’un combat opposant les New Warriors à des super-vilains diffusé en direct sur la télé, l’opinion publique s’est retournée contre la communauté super-héroïque. Pour calmer le jeu, le gouvernement vote la loi de recensement des surhommes obligeant tous les super-héros à révéler leur identité et servir l’État officiellement.
Les « Pour » menés par Iron Man sont alors chargés de faire la chasse aux « Contre », qui derrière Captain America organisent une résistance.

Le dernier épisode nous enseignait comment infliger une raclée en bonne et due forme à Cap et finissait sur le retour d’un Thor a priori de mauvais poil, ce qui se confirme clairement dans cet épisode. Le Dieu du tonnerre semble en effet avoir une dent sévère contre ses anciens amis opposés à la loi (la couverture du numéro est suffisamment explicite pour comprendre vers quel côté son marteau s’oriente). Il met un terme rapide à la bataille pour laisser les deux partis panser leurs plaies (la palme du pansement revient légitimement à Cap) et faire le point.

Civil War n°4 - par Mark Millar, Steve McNiven, Dexter Vines, Morry Hollowell - Panini Comics

Mark Millar nous assène un nouveau choc. Ce retour d’entre les morts de Thor chamboule les deux équipes et provoque (comme lors d’une fin de saison de foot) des transferts de marque.
Les combats époustouflants s’enchaînent directement avec des nouvelles décisions et évènements qui n’ont de cesse de maintenir la pression et de faire trépigner d’impatience.

Côté dessin, la plume du virtuose Steve McNiven séduit toujours autant avec cette recherche de réalisme poussée, dans les ombres, les matières ou la physionomie des personnages.

Le numéro suit également la série Civil War : ligne de front avec deux histoires relatant respectivement les malheurs de Speedball et une enquête de Wonder Man.
Si la deuxième histoire extrêmement courte ne présente qu’un intérêt pour les innombrables (!) fans de Wonder Man, Speedball quant à lui nous fait découvrir certains secrets peu reluisants de Civil War.
Considéré par la population comme LE responsable de l’incident à l’origine du conflit, il est transféré dans la prison imaginée par Red Richards des 4 Fantastiques, un bâtiment ultrasophistiqué perdu dans la zone négative (endroit encore conceptuel pour certains mais bien utile pour les scénaristes, qui n’est pas alors sans rappeler l’utilisation de la fameuse Zone Fantôme dans les comics de Superman).
Ce lieu de villégiature réservé aux super héros opposés à la loi de recensement fait froid dans le dos et dévoile les aspects les plus obscurs de cette nouvelle « société sécurisée ». Deux épisodes très sombres menés par Paul Jenkins au scénario et Steve Lieber au dessin, qui s’intéressent plus aux conséquences sociales de la loi qu’aux bastons, ce qui n’est pas plus mal.

Finalement, face à l’ampleur de l’épopée et au plaisir retiré, on commence à regretter qu’il ne reste plus que trois numéros à paraître.

(par Mathieu Drouot)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Civil War N°4, en kiosque depuis le mois de juin, 3,85 €

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