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Deloupy (éditions Jarjille) : « Le marché de la bande dessinée est un système verrouillé. »

Par Tristan MARTINE le 1er février 2018                      Lien  
La bande dessinée rhônalpine se porte bien. On pense bien sûr au pôle lyonnais, mais la phase émergée de l’iceberg ne doit pas faire oublier les multiples ramifications jusqu’au cœur du Forez. Les éditions Jarjille présentent un modèle original, et pas seulement parce qu’il s’agit du premier éditeur stéphanois. Nous avons interrogé Deloupy, son co-fondateur.

En 2004, avec Alep, vous avez fondé Jarjille, initialement pour publier vos propres histoires. N’aurait-il pas été plus simple de publier vos albums chez un éditeur déjà existant plutôt que devoir vous charger de l’ensemble des tâches incombant à ce métier ?

A la création de Jarjille, nous étions trois, Alain Brechbuhl, Alep, et moi. Lorsque nous avons décidé de publier Comixland, et Collisions (textes d’Alain Brechbuhl), nous n’envisagions pas d’aller plus loin que ces deux albums. C’est le fait que Comixland ait un succès relatif, critique surtout, qui nous a incités à continuer l’expérience… sans bien mesurer la charge, les responsabilités qui incombent au métier. Nous avons appris sur le tas, et puis d’autres projets sont arrivés, et ayant la maitrise totale de nos créations, aller chez un autre éditeur ne nous paraissait pas, à l’époque, très pertinent…

Deloupy (éditions Jarjille) : « Le marché de la bande dessinée est un système verrouillé. »
Alep
Photo DR

Pouvez-vous nous présenter Jarjille ? S’agit-il d’une entreprise ou d’une structure associative ? Combien de personnes travaillent pour vous ?

Jarjille est une structure associative (loi 1901), ni Alep, ni moi-même n’en sommes salariés. Nous effectuons toutes les taches d’édition bénévolement. Nous sommes aidés par Cathy pour la comptabilité, par Fanny pour le site internet, par Florence et d’autres personnes pour les corrections de texte… Alain Brechbuhl s’occupe maintenant de la mise en page et du graphisme de nos livres, et il est rémunéré ponctuellement pour ce travail. Nous n’avons donc aucun salarié. Jarjille publie des livres d’images, à savoir de la bande-dessinée, bien sûr, mais aussi de l’illustration, de la photo… Toute narration où le texte et l’image sont mêlés.

Deloupy par lui-même

Quels sont vos critères pour accepter ou non un projet et qui décide de cette politique éditoriale ?

Le critère essentiel est que ça nous plaise, que ça nous parle à tous les deux. Nous avons Alep et moi un socle commun de goûts, mais le fait d’être deux à choisir les projets élargit considérablement la variété de ce que nous publions.

Jarjille existe depuis 2004, mais vous ne vous êtes dotés d’un diffuseur que depuis 2016. Comment avez-vous réussi à diffuser votre catalogue durant ces 12 années ? Pourquoi avoir modifié cet aspect ? Après plus d’un an de diffusion par un professionnel, quel bilan tirez-vous de cette nouvelle étape ?

Lorsque nous avons débuté, il y avait encore une place chez les libraires pour l’édition alternative, j’entends par là non pas un contenu éditorial alternatif, mais une manière de publier, de s’inscrire dans une politique commerciale qui ne soit pas la norme, à savoir un diffuseur. Nous nous sommes appuyés sur le réseau Canal Bd en proposant des conditions qui nous paraissaient satisfaisantes (envois gratuits, 40 % de remise, retour possible sous trois mois) … Cela a fonctionné plus ou moins bien, un temps, en grande partie grâce au soutien de certains libraires et grâce à notre énergie : faire les paquets, aller à la poste, relancer les impayés… Bref, tout un travail qui n’est guère créatif, ni valorisant, mais qui reste primordial.

Le déclic a été l’album de Simon Hureau Égratignures, magnifique album, dos toilé bleu d’une centaine de pages, que nous n’avons réussi à placer en librairie qu’à 200 exemplaires environ.

Peut-être étions-nous fatigués par cet aspect-là, ou, peut-être, comme je le laissais entendre, il n’y a plus de place dans les librairies pour un système qui ne passe par un diffuseur… trop d’albums, un système verrouillé, une politique éditoriale générale qui floute les publications entre les gros et les petits éditeurs…

Il nous fallait repenser cet aspect du travail, et passer par un diffuseur a été la première étape. Nous nous sommes tournés vers Makassar qui semblait le mieux adapté à notre politique éditoriale. Cela nous oblige à anticiper un peu plus nos sorties, à réfléchir aussi au mode d’impression, à recalculer le prix de nos livres…

Aujourd’hui, les livres Jarjille sont disponibles dans toutes les librairies, y compris les enseignes culturelles, les grandes surfaces, ce qui était loin d’être le cas avant. Nos ventes en ligne ont baissé, signe que nos livres sont achetés en librairie (ce qui nous ravit !), et notre présence sur les salons est plus attendue.


Quel est le tirage moyen de vos albums ? A-t-il augmenté depuis l’évolution de votre mode de diffusion ?

Le tirage moyen est de 1000 exemplaires, et nous avons à peine, selon les projets, augmenté nos tirages. Les « petites collections », Sous-Bock, ou BN², sont imprimées à 500 exemplaires et ne sont disponibles que hors diffusion, uniquement sur notre boutique en ligne ou en salons et chez certains libraires « têtes brûlées » qui acceptent qu’on leur fasse seulement 33 % de remise.

Comment vos auteurs sont-ils rémunérés ?

Les auteurs sont rémunérés en droits d’auteurs, de 12 à 15 % pour les livres en diffusion, jusqu’à 33 % pour les « petites collections » BN² et Sous-Bock… Parfois en avance sur droits, mais de manière bien exceptionnelle…

Combien de titres sont actuellement à votre catalogue ? Combien d’albums publiez-vous par an ? Votre ambition est-elle une accélération de ce rythme de publication ?

Nous avons environ 80 livres au catalogue, nous restons sur un rythme de 4-5 par an, en plus de publications hors diffusion. Nous n’avons pas pour ambition d’accélérer tant que la structure reste associative et qu’elle repose sur nos frêles épaules.

Pouvez-vous nous présenter les différentes collections composant votre catalogue, leur format et leur logique ?

En dehors des trois tomes des Aventures de la librairie l’Introuvable, une collection prend forme que l’on a appelé Autobio, car elle propose essentiellement des récits autobiographiques, très divers. Cela va du journal dessiné pour États Dame de Zelba, en passant par une expérience dans un centre pour handicapés pour Un Caillou dans la chaussure de Ulric, le voyage pour Un Voyage en Transsibérien de Bettina Egger ou Café Touba de Leah Touitou jusqu’à l’interview dessinée, pour Entretien avec Guibert de Bettina Egger à nouveau.


La collection BN², dans laquelle se côtoient jeunes auteurs et auteurs confirmés est une collection avec une thématique commune aux 35 titres, l’enfance : 12 pages traitées en noir et blanc, format carré (14x14cm). Cette collection s’est interrompue pour être continuée par la collection Sous-Bock, dont le format est le même, seul diffère le nombre de pages (16) et la thématique : autour d’un verre, ou d’une boisson. 5 titres sont parus, là aussi, par des auteurs confirmés et des débutants, 5 autres paraitront courant 2018. Se profile aussi la création d’une collection Humour, occupée pour l’instant par William Augel, avec qui nous avons fait 6 albums, et qui a commencé dans la collection BN².

Nous avons aussi publié deux livres de format carré 20x20, Égratignures de Simon Hureau et Bêtises de Franz Suess qui, si on veut, peuvent être considérés comme des albums XXL issus de la collection BN², car ils abordent la thématique de l’enfance, sur un format beaucoup plus long. Ils sont, je pense, sans l’avoir prémédité, le début d’une collection que nous souhaiterions poursuivre avec d’autres auteurs.

Nous souhaiterions aussi continuer la collection jeunesse initié par Alain Brechbuhl avec Dounia, le passage (scénario de Syriam) et Ciboulette, dessiné par Armelle Drouin, album sans textes pour un apprentissage de la lecture.

Beaucoup de nos livres ne s’inscrivent dans aucune collection, c’est le cas pour les livres de photos de Jacques Prud’homme, ou certains livres d’Ulric Stahl, L’homme (Scénario de Swann Meralli) ou Tracer.

Qui sont vos auteurs ? S’agit-il plutôt de jeunes Stéphanois ou publiez-vous également des auteurs confirmés venus d’ailleurs ?

Nous avons bien évidemment publié beaucoup de Stéphanois, et nous allons continuer. Il y a une forte dynamique à Saint-Étienne autour de la bande dessinée et l’illustration, et pas mal d’auteurs en devenir. La collection BN² a accueilli en ses rangs quelques auteurs confirmés, comme Simon Hureau, Gilles Rochier, Tony Sandoval, Tommy Redolfi, Yvan Brun, Philippe Luguy, Rachel Deville

Vous ne publiez pas uniquement des créations, puisque l’un de vos albums récents, Bêtises, de Franz Suess, est une traduction. Pouvez-vous nous présenter cette œuvre et nous dire si ce type de démarche se reproduira ?

C’est aussi une création en quelque sorte, puisque ce livre, de langue autrichienne n’avait pas été publié dans son pays d’origine. C’est une suite de récits très sombres, sur une enfance, difficile, conflictuelle, porté par un graphisme noir et blanc très fort. Franz Suess a publié de nombreux récits dans des fanzines, des revues et son récit nous est parvenu grâce à Bettina Egger, qui réside en Autriche elle aussi.

Avez-vous envisagé de créer également une revue ou l’une de vos collections vous permet-elle de mettre le pied à l’étrier de jeunes auteurs débutants ?

En fait, créer une revue ne nous est jamais venu à l’esprit. Les revues reviennent à la mode, la Revue Dessinée, Topo … mais nous avons préféré nos collections en petits formats, en mêlant les auteurs débutants aux auteurs plus installés. Ces titres publiés en collection BN² ou Sous-bock, ne sont d’ailleurs pas réédités.

Vous êtes le premier éditeur de bande dessinée dont le siège se trouve à Saint-Étienne dans l’histoire de cette ville. Existe-t-il pour autant une histoire de la bande dessinée stéphanoise ? Combien d’auteurs de bande dessinée résident dans cette région ? Sont-ils structurés autour d’une association ?

Cette histoire stéphanoise de la bande dessinée commence sans doute aux Beaux-Arts de Saint-Étienne avec la bande entourant le regretté Yves Chaland, Jacques Terpant, Luc Cornillon, Serge Clerc, Francis Vallès, Nicole Claveloux, Chantal Montellier puis Pierre Tranchand (Pica)… Ils ont en quelque sorte ouvert la voie, même si Jarjille ne s’inscrit pas forcement dans cette filiation-là. Nous aimerions d’ailleurs faire le pont entre cette génération et celle qui entoure Jarjille en publiant un album qui réunirait ces auteurs. Il y a dans la région une bonne quinzaine d’auteurs et, je l’espère, Jarjille sert de relais entre eux. C’est un point que nous allons développer dans le futur, pour faire en sorte que chacun se rencontre, échange… en attendant d’avoir un local dédié à cela aussi.

Le fait d’être un éditeur stéphanois est-il un avantage ou un inconvénient ? Êtes-vous soutenu par les autorités municipales et départementales ?

Je dirai plutôt un avantage. Certes Jarjille ne possède pas de local mais c’est une évolution que nous envisageons. Les moyens de communication actuels n’empêchent en rien d’être dans une ville de province, plutôt que dans une grosse ville. Mais aussi, parce qu’économiquement, Saint-Étienne reste une ville très attractive pour les artistes.

Quant au soutien départemental ou municipal… c’est un vaste débat. Nous avons fait le choix de ne demander des subventions qu’à la Région, à l’A.R.A.L.D., pour certains salons comme Angoulême, Saint-Malo, ou SOBD et pour certaines rééditions d’albums. Nous n’avons jamais fait de demande de subvention municipale, ce qui serait entre parenthèses possible, puisque que nous sommes une association de Loi 1901… et je dirais que le soutien municipal s’arrête là.

Nous réclamons depuis de nombreuses années une présence des éditeurs alternatifs stéphanois à la Fête du livre, présence qui nous est systématiquement refusée pour des raisons qui, sans les développer ici, montrent une méconnaissance totale du paysage éditorial de la bande dessinée. Nous n’avons pas de stand à la Fête du livre de Saint-Étienne, donc aucun moyen de montrer notre travail, notre catalogue …ce qui est rageant !

Heureusement, il y a les médiathèques, les libraires et quelques fidèles qui font que l’on ne perd pas espoir. Quand on voit ce qui est fait à Lyon autour de l’Épicerie séquentielle et du Festival Lyon BD, on ne peut qu’espérer que les choses évolueront à Saint-Étienne.

Quel est le rapport des auteurs stéphanois, de manière générale, et le vôtre, en particulier, au milieu de la bande dessinée lyonnaise (Épicerie Séquentielle, Lyon BD Festival, etc) ?

Nous participons avec plaisir depuis plusieurs années au festival BD de Lyon, et nous connaissons bien le milieu Lyonnais à travers les éditions Tanibis avec lesquelles nous avons quelques auteurs communs et l’Épicerie Séquentielle dont nous partageons l’ambition d’être un accès à l’édition pour de jeunes auteurs débutants en proposant des conditions décentes de rémunération et de publication. J’ai, à titre personnel, participé à l’album collectif Correspondances initié par Lyon BD festival et le festival de Québec et qui consistait en un voyage à Québec suivi d’un échange épistolaire dessiné entre quatre dessinateurs québécois (Julie Rocheleau, Jimmy Beaulieu, Djief Bergeron, Paul Bordeleau) et quatre de la région Rhône-Alpes (Laurent Verron, Chloé Cruchaudet, Marie Avril).

Vous avez commencé en publiant Les Aventures de la libraire l’Introuvable avec Alep. Pouvez-vous nous présenter cette série d’albums et nous expliquer comment vous vous répartissez le travail dans cette œuvre à quatre mains ?

Cette série d’albums qui comporte trois titres pour l’instant, raconte les aventures de deux libraires : Lucia et Max. Elle a pour principe qu’un livre est au départ de toute les histoires racontées : un album jeunesse dans L’introuvable, un Tintin inédit dans Faussaires, un roman noir dans Lucia au Havre. Nous élaborons l’histoire ensemble dans un échange qui peut durer plusieurs mois, puis Alep structure tout cela en écrivant l’histoire sous forme de dialogues, je découpe et dessine l’album et nous nous partageons la mise en couleurs des planches.

L’un des volumes de cette série est au format à l’italienne, l’autre au format carré, etc. Selon quels critères décidez-vous du format de vos albums ?

La série principale L’introuvable, Faussaires est au format dit à l’italienne, Lucia au Havre est au format carré, car c’est une forme de « spin-off » centré sur Lucia uniquement. C’est un principe que nous allons répéter, sur d’autres personnages de la série, Samuel, par exemple. Nous en avons changé le format pour le différencier des autres albums, et aussi parce que ça nous amusait de changer de format. Un quatrième titre à l’italienne est en cours, il s’appellera Le collectionneur … On y abordera les liens qui unissent Max et Lucia, nos deux libraires.


Le deuxième volume de cette série part d’un séjour effectué en 1940 pendant la débâcle par Hergé à Saint-Germain-Lembron, durant lequel il a pu dessiner des planches inédites de Tintin. Comment vous est venue l’idée de ce scénario ? Avez-vous eu un retour des éditions Moulinsart, clairement évoquées dans l’album, sur cette méta-aventure ?

Tout ce que l’on raconte sur Hergé est vrai, et vérifiable dans les différentes biographies… sauf le fait qu’il ait pu commencer une nouvelle aventure de Tintin, mais l’idée n’est pas nouvelle, il y avait eu sur le même sujet une planche gag dans le magazine Circus dans les années 1980, et les pages dessinées par Ceppi dans l’album hommage sur Hergé reprenaient une idée similaire. C’est le Graal de tout tintinophile… et de tout libraire, d’où l’envie de développer à travers nos personnages toute la folie qui s’emparerait du milieu si une telle affaire arrivait, ce qui n’est évidemment pas possible, et Faussaires raconte autre chose.

Nous n’avons eu aucune réaction de Moulinsart, d’ailleurs j’ai presque envie de demander pourquoi en aurions-nous eu une ? Certes, les éditions Moulinsart sont tatillonnes sur l’utilisation de l’image de Tintin, et des personnages d’Hergé, mais là, on parle très clairement d’un faux Tintin… un peu comme si l’on parlait d’un faux Picasso. Je rajouterais juste que la situation décrite dans Faussaires, celle de l’impossibilité de voir un nouvel album de Tintin, ne tiendra pas jusqu’en 2054, date à laquelle le personnage tombera dans le domaine public. Faire vivre un personnage sans nouveautés depuis 1973 (date de parution du dernier album, les Picaros) est impossible, et je suis certain que l’on s’achemine doucement vers une situation à la Spirou, avec des albums Tintin vu par…Tintin repris par de grands auteurs, le temps d’un album !

Faussaires, Alep et Deloupy

Vous avez donc une double casquette d’éditeur et d’auteur (en étant publié également ailleurs que chez Jarjille, puisque vous avez par exemple publié Love Story à l’iranienne chez Delcourt). Sur une année, quel temps consacrez-vous à chacune de ces deux activités et comment répartissez-vous votre temps ? Comment gérer la cohabitation de ces deux métiers ?

Disons, que l’essentiel de mon activité concerne mon métier d’auteur. Je partage heureusement la partie éditoriale avec Alep, et c’est une partie très lourde, très chronophage, pour nous deux, d’où l’idée de « grossir » doucement, en réfléchissant… sans faire d’erreur qui mettrait la structure en péril.

Ces micros-éditions sont des structures fragiles, et même au bout de 14 ans nous continuons à avancer prudemment. Ce sont deux métiers très différents. J’ai beaucoup appris en créant Jarjille, sur la chaîne du livre, sur la fabrication des livres, les choix de papier, la rédaction d’un contrat, etc. et ça me sert aujourd’hui en tant qu’auteur chez d’autres éditeurs.

Cette cohabitation est naturelle, je ne suis pas enfermé chez Jarjille, pas plus que ne l’est Alep ou les auteurs que nous publions. Publier ailleurs est un choix mûrement réfléchi, j’aurais sans doute pu faire Love story à l’iranienne chez Jarjille, mais avec des conditions économiques bien différentes et une visibilité moins importante. Or, ce livre avait besoin d’être accompagné, ne serait-ce que pour mettre en valeur le travail d’investigation des deux journalistes avec lesquels j’ai eu le plaisir de travailler.

À titre personnel, quels sont vos projets d’auteur dans les prochains mois ? Seront-ils publiés chez Jarjille ou chez d’autres éditeurs ?

Justement, cela rejoint votre question précédente, je vais publier chez deux « gros » éditeurs : Hachette, en collection Marabulles pour Algériennes 1954-1962 sur un scénario de Swann Meralli, l’album sortira fin janvier 2018. Puis Pour la peau co-écrit avec Sandrine Saint-Marc qui paraitra chez Delcourt en collection érotique.

J’ai aussi huit pages dans le prochain Pandora (Casterman) avec Gilles Rochier au scénario. Et enfin, je retrouve avec joie les personnages de Lucia, Max et Samuel dans Le Collectionneur, avec Alep, que je compte dessiner pour Jarjille, d’ici 2019.

(par Tristan MARTINE)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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