Dorothy et son petit ami Toto rêvent de concerts enfiévrés et de foules hurlantes. Projetés dans un monde parallèle, ils vont faire la connaissance d’une galerie de personnages loufoques, dont certains s’avèrent excellents musiciens. Pas de doute, le Dorothy Band peut se lancer à la conquête du monde.
Cette histoire entièrement dessinée au crayon s’inspire du Magicien d’Oz (film de Victor Fleming, d’après le roman éponyme de L. Frank Baum), chef-d’œuvre inoubliable du 7ème art.
Hong signe ce manwha plein de culot et d’énergie à 28 ans, et sa mise en page ne manque pas de panache. Des cases larges, un dessin qui cible l’essentiel (expressions, mouvements) et dont les caractéristiques ne dépayseront pas les habitués de l’école coréenne. Un style qui pourrait bien faire mouche auprès d’un public post-ado.
Dommage que la série n’ait pas été colorisée, des teintes vives auraient parfaitement collé à cet univers à la fois rock et fantastique.
Mention spéciale aux instruments de musique fort bien détaillés, et au chat/manager qui nous prouve une fois de plus l’amour des asiatiques pour le genre félidé.
(par David TAUGIS)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
![Serge Monfort : « En lisant, l'enfant devient le chien, comme il deviendrait chevalier dans une BD médiévale ! » [INTERVIEW]](local/cache-gd2/07/a53eabf15a5df16adbd03466676855.jpg?1713070409)
