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Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 16 janvier 2014                      Lien  
À quoi sert l'Académie des Grands Prix? À plus rien apparemment. Le FIBD s'est ingénié à lui retirer toute légitimité. Il y avait les auteurs-moignons, il y a maintenant les académiciens-croupions. 16 Grands Prix, l'écrasante majorité d'entre eux, dont Willem, le président en titre, ont décidé de ne pas voter cette année.

Nous vous apportions il y a peu, des explications sur le nouveau système de procédure de vote mis en place par le FIBD pour l’élection du Grand Prix de la Ville d’Angoulême qui désigne le président de l’année suivante.

Avant, c’était l’Académie des Grands Prix qui désignait celui qui rejoindrait le club très fermé des Académiciens. Parmi eux, quelques-uns des plus grands noms de l’histoire de la BD francophone : Wolinski, Tardi, Druillet, Bilal, Schuiten, Juillard, Margerin, Zep... Un conclave solennel qui offrait à un auteur une sorte de consécration. Mais cela, c’était avant.

L’année dernière, dans une de ces réformes absconses dont il a le secret, le FIBD avait décidé de faire voter les dessinateurs accrédités sur le festival. Son organisation était à ce point défaillante et ses tâtonnements tellement ridicules que l’élection, pourtant légitime de Willem, avait fait scandale.

Cette année, nouveau changement : Ce sont cette fois tous les auteurs (y compris étrangers) publiés en France qui sont électeurs. Mais en réalité, pas tous, en fait, comme nous vous l’expliquions : seul l’auteur dont le mail aura été fourni par son éditeur à l’organisation du FIBD, selon un choix discrétionnaire, aura droit à être électeur.

Le résultat de ce vote devait être mixé avec celui de l’Académie des Grands Prix, puis aurait fait l’objet d’un 2e tour : "C’est une décision qui a été prise pour éviter l’élection d’un grand prix avec une majorité trop faible, nous dit Stéphane Beaujean, du comité de programmation du FIBD, dans le Forum d’ActuaBD. En effet, avec 20 à 30 nommés, en un tour, le gagnant aurait pu arriver en tête avec 3,34 à 5,1 % des voix. Ce qui faisait trop peu. Nous voulions un plébiscite massif. D’où le second tour..."

Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
Parmi les dissidents de l’Académie des Grands Prix, Willem, l’actuel président du Festival. Ambiance...
DR

La procédure tombe, car on l’apprend par Livres-Hebdo, la plupart des membres de l’Académie des Grands Prix a décidé tout simplement de ne pas voter cette année : "Comme apparemment le vote de l’académie n’est plus décisionnaire quant à l’élection du futur grand prix on a décidé que cette année, on voterait simplement en tant qu’auteurs, et non plus comme " Académiciens "..., nous dit l’un d’eux. Je ne pense pas que cela changera grand chose, le prochain " Président " ne fera sans doute pas l’unanimité mais au moins on ne pourra rien nous reprocher cette fois !" Tandis que Martin Veyron dénonce un vote "hybride", Florence Cestac parle d’une "foire commerciale", d’ "une usine à gaz à laquelle on ne comprend plus rien", soulignant que l’Académie des Grands Prix n’a pas été consultée pour cette réforme.

16 d’entre-eux ont publié un communiqué pour annoncer cette défection : Willem, Philippe Druillet, José Muñoz, Enki Bilal, François Schuiten, Florence Cestac, René Pétillon, André Juillard, Daniel Goossens, Frank Margerin, Philippe Vuillemin, Martin Veyron, Jean-Claude Denis, Baru, François Boucq, Philippe Dupuy. Il est probable que cette liste ne s’arrête pas là : on connaît l’hostilité de certains jeunes membres du jury un peu trop prompts pour traiter leurs collègues de "vieux machins" qui ne lisent plus de bande dessinée... Et certains éditeurs, de jouer de ces antagonismes pour mieux placer leurs poulains.

Avec d’un côté une Académie-croupion que l’on ridiculise en stérilisant son vote ; de l’autre une armée mexicaine d’auteurs dont la représentativité sera plus que probablement contestable, même si le FIBD annonce 1300 auteurs votants déjà, le Grand Prix 2014 est déjà plombé.

C’est le symptôme d’un Festival qui se sclérose, de l’usure de pouvoir de ses dirigeants : Frank Bondoux, son directeur général, qui avait été engagé par Jean-Marc Thévenet pour recruter des sponsors il y a près de dix ans et qui a fini par prendre sa place et Marie-Noëlle Bas, la directrice de la communication, également présente depuis plus d’une décennie. Face à ce duo, une association du FIBD de près de 70 membres à jour de cotisation, pour la plupart d’aimables collectionneurs largués, sans projet concret pour le Festival, complètement noyautée par l’actuelle direction qui lui a imposé un contrat de 10 ans sans appel d’offre, une association qui s’arque-boute, par velléité d’indépendance, contre les institutions publiques angoumoisines (en particulier La Cité de la BD qui comprend le Musée et la Maison des auteurs) dans lesquelles les autorités nationales et régionales ont investi des dizaines de millions de fonds publics, sans compter ceux alloués au Festival.

Quand arrêtera-t-on cette gabegie ?

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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61 Messages :
  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    16 janvier 2014 08:14, par Franck Biancarelli.

    "Le grand prix 2014 est dores et déjà plombé". Didier, comme tu y vas.

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  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    16 janvier 2014 09:16, par la plume occulte

    Si ça c’est pas une bonne nouvelle !!!

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  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    16 janvier 2014 12:20, par Oncle Francois

    Je ne sais que penser....certes, de nombreux Grands Prix ont été attribués par copinage ou amitié dans la confrèrie, sans réelle considération intrinsèque du talent objectif de l’auteur primé. Sinon, pourquoi y en a t’il si peu de belges ?? L’année dernière, l’attribution à Willem a fait jaser, car elle était contraire semble t’il au résultat des urnes, et le vote était encore plus mal organisé qu’aux primaires d’un parti politique. Cette année, on réforme le mode de vote, pour éviter les erreurs-horreurs du passé. Pourquoi pas, mais cela aurait pu se faire avec l’accord de l’Académie, qui a été honorée par le FIBD pendant de longues années.

    Là, on la prive du droit de désigner le prochain Grand Prix, et les quelques 2000 professionnels qui vont exercer leur droit de vote à la force du poignet vont exprimer le ressenti réel d’une profession, au lieu du copinage issu de soirées arrosées lors de cocktails parisiannistes ou internationaux. Je comprends donc un peu la susceptibilité des Grands Prix (pas tous, au fait Berberian a divorcé de Dupuy ??). Reste à savoir si leur présence au FIBD se justifie encore sur quatre jours, surtout si elle est financée par le FIBD (déplacements en première claaasse, hôtels, restaurants, etc)

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    • Répondu le 16 janvier 2014 à  16:23 :

      Là, on la prive du droit de désigner le prochain Grand Prix

      Pas du tout, c’est eux qui choisiront à la fin.

      Reste à savoir si leur présence au FIBD se justifie encore sur quatre jours, surtout si elle est financée par le FIBD (déplacements en première claaasse, hôtels, restaurants, etc)

      Surtout que beaucoup d’autres auteurs qui viennent dédicacer doivent payer eux-mêmes leur déplacement, hébergement (rarement à l’hotel) et le Quick, car bien qu’ils sont invités, ni le festival ni leur éditeur ne prend en charge ces frais.

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    • Répondu par L Lépine le 16 janvier 2014 à  19:00 :

      Il faut choisir : soit on fait de la cooptation, et après tout le système n’est pas à rejeter pour ce type de structure, soit on fait de la démocratie pure, avec élection directe ou via de grands électeurs. Le mélange des 2 systèmes mécontente tout le monde.

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  • avec un peu de chance on aura un grand prix dans lequel les passionnés de BD se retrouvent. Chacun se fera son opinion sur le caractère "légitime" de l’élection de Willem, il est tout aussi légitime que nombre de lecteurs et d’auteurs crient "plus jamais ça"

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    • Répondu le 17 janvier 2014 à  19:53 :

      Chacun se fera son opinion sur le caractère "légitime" de l’élection de Willem

      C’est vraiment dommage que vous écriviez ça. C’est tout un pan de l’histoire de la bd que semblez méconnaître. Toute une époque aussi, celle où il n’y avait pas de librairies spécialisées ou si peu. Une époque où il fallait partir -littéralement- à la recherche de certains ouvrages, parfois à l’étranger. C’est ce travail énorme que Willem a fait, en personne, amenant à notre connaissance toute la face cachée de la bd us, ou la bd indonésienne, la suédoise -ou que sais-je encore. C’est révélateur d’un âge auquel vous devez appartenir, ce manque d’ancrage dans ce quotidien que vous croyez avoir émergé par une opération quasi-magique. Ce n’est pas fortuit que l’on cherche à anéantir l’Académie des Grands Prix. Il est plus aisé de manipuler une masse ignorante de son Histoire, pour la conduire docile au grand marché du consumérisme. Vous dites "crier", moi je vous entend meugler.

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      • Répondu le 17 janvier 2014 à  22:38 :

        Ce n’est pas un travail d’auteur que vous nous décrivez là ; l’oeuvre de Willem est tout à fait estimable, mais c’est pour d’autres raisons qu’il mériterait le grand prix d’Angoulême ? Autant le filer à des éditeurs, libraires, historiens etc alors...

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        • Répondu le 18 janvier 2014 à  01:28 :

          Éditeurs,critiques ou libraires... Pourquoi pas si le grand prix est pour reconnaître une carrière dédiée à la bande dessinée. Allez, cessons de rêver, il leur faut vendre du papier. Willem a certainement était le dernier vrai auteur (revoyez sa bibliographie) à figurer à ce palmarès. Le vent a tourné et c’est clair maintenant que créer un évènement ponctuel générant des ventes sous une marque est la priorité du festival de la Charente. Il y a manipulation, de par le mode de vote, de par la sélection d’un comité opaque qui décide et sélectionne arbitrairement une short-list. C’est la porte ouverte à tous les lobbying d’éditeurs, et finalement au placement de produits

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        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 18 janvier 2014 à  19:02 :

          Et pourquoi pas, après tout ?

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          • Répondu par Egon le 20 janvier 2014 à  11:57 :

            Si c’est un jour le cas alors ce ne sera justement pas en passant par l’intermédiaire de l’académie des grands prix, qui s’est toujours refusé à accueillir un "non-dessinateur" en son sein.

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      • Répondu par Yaneck Chareyre le 18 janvier 2014 à  08:18 :

        L’apport de Pétillon la bande dessinée, j’attends toujours qu’on m’explique, pour ma part....

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      • Répondu par PPV le 20 janvier 2014 à  13:05 :

        de nombreux libraires spécialisés et passionnés, en tous cas à Bruxelles, ont regretté ce choix de grand prix, je ne pense donc pas que ce soit par consumérisme que Willem soit honni. Si de nombreux auteurs, une écrasante (amha !) majorité de lecteurs et des libraires qui n’ont rien à voir avec Leclerc ou la Fnac "meuglent" comme vous dite, cela fait tout de même un sacré troupeau, à mes yeux davantage représentatifs qu’une poignée d’aristocrates de la BD aussi prestigieux soient-ils.
        On verra ce qu’il ressort du nouveau mode de scrutin... A suivre !

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  • J’aimerai toutefois saluer le scrutin de l’an passé ; voter nous donnait droit à une invit’ pour la soirée des commerçants d’Angoulême, sous le marché couvert. Cochonnailles et Pineau à volonté, et pour finir la chenille avec les majorettes. Je regretterai ce mode d’élection !

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    • Répondu par Oncle Francois le 17 janvier 2014 à  12:26 :

      Je comprends tout à fait vos regrets, j’ignorais que les choses se passaient de cette façon chaleureuse et sympathique, si j’avais été présent, j’aurais été heureux d’y assister.

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      • Répondu le 17 janvier 2014 à  22:33 :

        Vous n’êtes pas auteur, vous n’auriez pas eu le droit de voter (et donc pas d’invit’)

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        • Répondu le 18 janvier 2014 à  20:45 :

          Oncle Francois est comme Mael R, il écrit tellement sur les forums qu’il estime être un auteur à part entière (d’ailleurs il a un blog lui aussi).

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          • Répondu le 21 janvier 2014 à  09:58 :

            J’ai vécu jusqu’ici en ignorant l’existence de leurs blogs respectifs, ce que vous m’apprenez là m’emplit d’une terreur froide

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  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    17 janvier 2014 13:55, par laurent Sieurac

    "la plupart des membres de l’Académie des Grands Prix a décidé tout simplement de ne pas voter cette année."
    16 membres sur 33 qui refusent de voter, c’est donc la minorité et par définition 17 membres sont pour ce mode de scutin.
    Je trouve que l’article est plus que biaisé par ce parti pris complètement erroné de votre part et insultant envers les auteurs que vous dénigrez.

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 janvier 2014 à  14:51 :

      D’abord, ils sont 16 sur 26 et pas 33. Dans ceux qui ne sont pas signataires, il y en a qui s’en foutent : Tardi, Mandryka et d’autres, et puis Trondheim et sa garde rapprochée en train de faire une guerre des "modernes" (pas très modernes) contre les anciens (Wolinski, qui déteste Trondheim, n’a pas signé non plus. Mais je pense que si on le sollicite, il rejoindra son ami Willem).

      Par ailleurs, le FIBD a pris acte de cette décision et il n’y aura donc, si on en croit Le Figaro qui l’a interrogé, qu’un seul corps de votants, ceux qui auront exprimé leurs suffrages par le système, complètement bancal et par définition peu représentatif puisque la qualité d’ "auteur" susceptible de voter passe par les éditeurs qui ne transmettent qu’un nombre limité d’auteurs votants, comme l’ont expliqué les témoignages d’auteurs intervenants dans ce forum, et que, une fois de plus, tout cela se fait de façon peu transparente et discrétionnaire comme en témoigne la liste des 25 Grands Prix potentiels concoctée par le FIBD sans l’aval des membres de l’académie, selon l’aveu-même de M. Bondoux au Figaro, et qui est elle-même critiquable. Je ne reviendrai pas là-dessus.

      Le point-clé est que le prestataire 9eArt+ vient de signer l’arrêt de mort de l’Académie, rendue inutile et ridiculisée pour avoir accepté ce scrutin mixte qui ne rime à rien.

      Car enfin, l’académie est là pour honorer un grand auteur pour l’ensemble de sa carrière. Le procès que font les excités du genre Trondheim à des membres l’académie qui, selon lui, "ne liraient plus de BD" est une véritable insulte. On ne leur demande pas cela, on leur demande d’élire quelqu’un "pour l’ensemble de son œuvre" à qui la BD peut être reconnaissante. Cela ne demande pas de connaître le dernier Bastien Vivès.

      Quant aux étrangers, grief que fait Bondoux, sur le mode geignard "il faut qu’on s’internationalise" (comme si cela n’était pas fait depuis longtemps !), l’Académie a suffisamment prouvé sa largesse d’esprit. Récemment encore, elle a élu Crumb, Spiegelman, Munoz... Je ne parle pas des Belges et des Suisses. Cet argument, c’est du flan.

      Si l’on veut élire un Japonais ou le dernier protégé de M. Trondheim, il peut-être distingué par le jury du Festival : le Prix du meilleur album n’est pas une mince récompense et la confusion d’aujourd’hui vient d’un palmarès illisible réformé par Trondheim et la direction en place. Un échec évident.

      La logique d’un palmarès équitable est celle qui existe depuis longtemps : d’un côté, un hommage à un grand auteur, une démarche patrimoniale, un couronnement opéré par ses pairs à un artiste (dessinateur ou scénariste) dont le travail est connu et reconnu depuis des années ; de l’autre, la distinction d’auteurs qui occupent l’actualité avec des œuvres remarquables.

      Les calculs douteux de Trondheim qui veut forcer le vote du jury en le noyant dans la masse d’auteurs dont le seul mérite de votant est d’avoir publié des livres, et non pas le talent, est une manœuvre qui revient tout simplement à vider le Prix de la Ville d’Angoulême de son contenu et donc à l’annihiler.

      Le Maire d’Angoulême et l’Association du FIBD qui sont pourtant là pour défendre l’esprit du Festival, regardent passer les trains. Pourtant, cette décision de supprimer l’académie devrait faire l’objet d’une approbation préalable de l’Association du FIBD puisque nous touchons là à ce qui fait l’esprit, la tradition et même l’essence du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême.

      Ce n’est pas un coup de canif que 9eArt+ porte à son contrat, mais un sacré coup de sabre. Et personne ne fait rien ?

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      • Répondu par Allan le 17 janvier 2014 à  15:14 :

        >"Si l’on veut élire un Japonais ou le dernier protégé de M. Trondheim, il peut-être distingué par le jury du Festival"

        Oui, ces bridés pourraient quand même s’en contenter.
        Donner la présidence à l’un d’eux... quand même... Soyons sérieux !

         ;-)

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      • Répondu par cubik le 17 janvier 2014 à  15:24 :

        « Le procès que font les excités du genre Trondheim à des membres l’académie qui, selon lui, "ne liraient plus de BD" est une véritable insulte. On ne leur demande pas cela, on leur demande d’élire quelqu’un "pour l’ensemble de son œuvre" à qui la BD peut être reconnaissante. »

        En même temps, c’est difficile d’élire quelqu’un pour l’ensemble de son oeuvre si on ne l’a pas lue

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        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 janvier 2014 à  15:47 :

          Arrêtez de prendre les gens pour des cons. Aucun des membres du jury n’ignore les grands auteurs qui font l’admiration de tous depuis des années. Et puis c’est aux membres les plus informés de convaincre leurs pairs, au besoin en leur faisant parvenir les œuvres.

          Il faut être naïf pour croire que derrière ce genre de diatribe, il n’y a pas de petits calculs. J’entends trop ce leitmotiv répété par certains responsables de relation presse pour ne pas comprendre qu’il y a bien une manœuvre derrière tout cela. Calcul de courte de vue qui est en train de détruire une institution.

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          • Répondu par cubik le 17 janvier 2014 à  16:04 :

            Si les académiciens ont besoin de leurs collègues pour se tenir au courant, autant demander directement aux dit collègues. Auquel cas, le vote de la profession prend tout son sens. Surtout quand on voit que le podium du vote de l’an dernier semblait inconnu pour la majorité des académiciens (ce qui n’enlève aucun mérite à l’élection de Willem).

            Quant aux calculs et aux manoeuvres (de qui ? des auteurs ? des éditeurs ?), sachant qu’une grande partie de la sélection proposée aux votes concerne des auteurs étrangers, je ne vois pas bien qui leur potentielle élection favoriserait.

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          • Répondu par Ludo le 17 janvier 2014 à  19:47 :

            "Arrêtez de prendre les gens pour des cons. Aucun des membres du jury n’ignore les grands auteurs qui font l’admiration de tous depuis des années.3

            Mis à part les 5/6 qui avouaient ne connaître que Willem sur la short-list de l’an dernier, où son nom côtoyait pourtant Toriyama, Otomo, Moore et Wara....

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      • Répondu par Maelr R. le 17 janvier 2014 à  19:49 :

        "Quant aux étrangers, grief que fait Bondoux, sur le mode geignard "il faut qu’on s’internationalise" (comme si cela n’était pas fait depuis longtemps !), l’Académie a suffisamment prouvé sa largesse d’esprit."

        C’est vrai que 12 grands prix sur 47 ça témoigne d’une ouverture monumentale. Rappelons d’ailleurs qu’il a fallu créer un prix spécial pour trois d’entre eux (Pratt, Morris, Toriyama), et que parmi eux ont compte 6 auteurs d’expression francophones (André Franquin, Jijé, Morris, François Schuiten, Zep, Willem) et on a la mesure de cette gigantesque largesse !

        D’ailleurs puisque vous indique quea Crumb a été nommé récemment, c’était en 1999, et à une époque où le collège auteur votait sans aucune incidence de l’Académie (comme aujourd’hui).

        Avec un tel sens de l’antiphrase vous auriez du faire carrière dans le stand-up, ou la politique, !

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      • Répondu par Gerald Auclin le 18 janvier 2014 à  10:14 :

        il n’y aura donc [...] qu’un seul corps de votants, ceux qui auront exprimé leurs suffrages par le système, complètement bancal et par définition peu représentatif puisque la qualité d’ "auteur" susceptible de voter passe par les éditeurs qui ne transmettent qu’un nombre limité d’auteurs votants

        En même temps, on ne peut tenir grief à la direction du FIBD si certains éditeurs ne demandent pas à "leurs" auteurs s’ils désirent être inscrits sur les listes électorales (Personnellement, mon éditeur a fait son boulot). C’est quand même la méthode la plus simple, de passer par les éditeurs. Vous qui critiquez si facilement, qu’auriez-vous proposé ?

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        • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 18 janvier 2014 à  19:12 :

          Bien sûr qu’on peut leur faire le grief. C’est à eux d’organiser ce prix. On ne peut pas, au contraire, demander à des éditeurs qui ont autre chose à faire de se substituer aux organisateurs qui sont grassement payés pour le faire. D’autant qu’il y a un sacré paquet de doublons dans tout cela.

          Je n’ai aucune suggestion à faire. Ce mode de scrutin, je suis contre. Ma suggestion est de revenir à la situation quo ante plutôt que de se faire bourrer le mou par le premier venu.

          Le problème de cette administration, c’est qu’à part la question pécuniaire, elle n’a aucune vision, ni pour la bande dessinée, ni pour Angoulême.

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        • Répondu le 18 janvier 2014 à  22:26 :

          Bizarre votre message, sa logique... Car enfin, si un grand (gros) éditeur est capable et mis en pouvoir par le mode d’élection présenté d’accréditer une centaine d’auteurs-électeurs, que pèsera le vote d’auteurs issus d’une structure moins lourde alors ? Surpris que vous n’anticipiez pas les retombées évidentes de cette politique d’apparatchiks.

          Répondre à ce message

          • Répondu le 21 janvier 2014 à  03:16 :

            Un vote d’auteur de grosse maison vaudrait moins que celui d’un auteur appatenant à une petite structure, d’après vous ? Et un auteur de grande maison aurait moins de connaissance de la production mondiale ? Et , dans les deux cas, le vote des auteurs serait dicté par leurs éditeurs ? Je ne comprends pas ce que vous voulez dire...

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            • Répondu le 21 janvier 2014 à  20:09 :

              ...et comme vous ne comprenez pas vous en profitez pour interpréter mes propos. Je vois, bien essayé.

              Répondre à ce message

      • Répondu le 19 janvier 2014 à  22:34 :

        Car enfin, l’académie est là pour honorer un grand auteur pour l’ensemble de sa carrière.

        il faudra alors m’expliquer l’élection de Zep svp.
        merci !

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        • Répondu par Ronnie le 20 janvier 2014 à  00:00 :

          Car enfin, l’académie est là pour honorer un grand auteur pour l’ensemble de sa carrière.

          il faudra alors m’expliquer l’élection de Zep svp. merci !

          Zep est un grand auteur qui a une carrière exemplaire, son succès incroyable ne doit pas être un handicap à sa reconnaissance, au contraire. Titeuf c’est pas les Profs, les Blondes ou les blagues de Toto.

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          • Répondu par kelb le 20 janvier 2014 à  17:45 :

            Bah, Titeuf ou les profs, vous voyez VRAIMENT une différence, vous ?

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            • Répondu le 20 janvier 2014 à  19:14 :

              Énorme différence, d’un côté il y a du talent, ça change tout. Vous n’avez jamais fait la différence entre Franquin et Seron vous ?

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              • Répondu par Oncle Francois le 21 janvier 2014 à  12:58 :

                Dans les deux cas, ce sont des gags bien dessinés, mais il y a une série bien plus drole que l’autre, je vous laisse chercher laquelle. Par contre, les Profs est un excellent cadeau pour les vingt ans de carrière d’une collègue, d’une cousine, ou d’un voisin sympa.

                On a plus de chance d’avoir des relations "professeurs "qu’avec des agents de la circulation, c’est dommage pour l’Agent 212 et ses deux auteurs.

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  • Non mais sérieux quel scandale et parti pris cet article, Vous êtes de la famille de l’un des 16 pour écrire de tel inepties ? Ce mode de scrutin est beaucoup plus juste car justement on abolit le copinage

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 17 janvier 2014 à  14:53 :

      C’est fou le nombre de trolls qui traînent dans ces forums qui ne connaissent ni l’histoire du Festival d’Angoulême, ni ses enjeux, et encore moins ses intervenants.

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  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    19 janvier 2014 07:55, par Alban Day-Scinnais

    Et si on créait un troisième corps électoral : LE PUBLIC !

    Internet permet parfaitement ce type de consultation et la masse permet de lisser les risques de fraude (quitte à donner son adresse mail valable une unique fois pour ne pas permettre trop facilement de voter plusieurs fois)

    Parce que depuis de trop nombreuses années peu se reconnaissent dans la sélection et encore moins dans le palmarès.

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    • Répondu par xav kord le 19 janvier 2014 à  10:15 :

      Mouais... Et on aurait toutes les chances alors de voir récompenser la bédé à la mode du moment. L’esprit d’un tel festival est-il de faire un hit parade des petits mickeys ?

      Plus largement, c’est le principe même de palmarès qui est remis en cause dans ce débat. On a le même type d’arguments et de contre-arguments concernant le prix Goncourt, la Palme de Cannes, les prix Nobel... A partir du moment où on met en avant un individu (ou une œuvre), on met mécaniquement tou(te)s les autres au second plan, et forcément, ça crée des dissensions et des frustrations.

      Et si c’était Hermann qui avait raison, lui qui clame un peu partout que tout cela est assez vain et que pour sa part il le refuserait, ce fameux hochet ?

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  • Du rififi à Angoulême 2014, privé de Grand prix francobelge !
    20 janvier 2014 11:55, par Oncle Francois

    C’est bizarre, quand on offre à la majorité de la profession la possibilité d’exprimer leur choix individuel, ils vont très loin ! Watterson, Otomo et Moore, cela change du bon copain sympa qui n’a pas eu de chance jusqu’ici et à qui l’on a voulu faire plaisir, histoire de se retrouver tous ensemble, tous ensemble, tous ensemble le temps d’un weekend pluvieux de fin janvier. En tout cas, les libraires vont pouvoir se frotter les mains, car ces trois auteurs ont des albums excellents à leur palmarés !

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    • Répondu le 20 janvier 2014 à  16:47 :

      Allons bon ! Vous auriez lu Akira ou Dômu ?

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    • Répondu le 20 janvier 2014 à  16:51 :

      Et oui, quand on laisse vraiment le choix, il n’y a pas de franco-belge...

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      • Répondu le 20 janvier 2014 à  20:13 :

        Ou peut-être n’est-ce qu’un rééquilibrage. Vous êtes fort, pour tirer des statistiques et des tendances sur juste un vote...

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        • Répondu le 21 janvier 2014 à  10:11 :

          Juste un vote, d’accord, et rééquilibrage, peut-être. Mais à en croire ce qu’on peut lire, dans les 1500 votants quand même. Ce n’est pas rien du tout.

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        • Répondu par Oncle Francois le 21 janvier 2014 à  11:19 :

          Ce qui est sûr, c’est que les carrières de Moore, Otomo et Watterson ont surtout marqué le XXème siècle.

          Watterson a arrété sa seule et unique série de son plein gré, après en avoir interdit toute commercialisation d’objets dérivés. Je suppose aussi qu’il ne souhaite pas vendre ses originaux. On a affaire à un homme particulièrement intègre, chose rare dans notre triste société. Mais qu’a t’il fait les dix dernières années ?

          Otomo, après avoir subi le choc de la découverte de Moébius a livré une série fort longue de science-fiction, dont l’adaptation superbe en dessin animé constitue un résumé correct. Mais qu’a t’il fait les dix dernières année ? No sé !

          Moore a bâti sa carrière en moins de dix ans, principalement dans les années quatre-vingt chez DC Comics. Il crée un groupe de super-héros modernes, les Watchmen. Il parle de façon pessimiste de l’anarchie et de dictature fasciste dans V pour Vendetta. Il continue à écrire au XXIème siècle, mais sans DC, en totale liberté. J’ai l’impression que ses oeuvres n’ont plus le même impact. Il parait qu’il rechigne à quitter sa verte et pluvieuse campagne britannique, et qu’il fuit les honneurs, les cocktails et les mondanités.

          Dans les trois cas, il s’agit donc d’auteurs ni parisiannistes, ni français, ni même francophones. Mais de très très gros vendeurs, au travail impressionnant. Ce qui interpelle, c’est qu’ils aient été si longtemps oubliés par l’Académie du Grand Prix. Le vote significatif de la profession vient réparer un oubli important, car mieux vaut tard que jamais.

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          • Répondu par Fabien le 22 janvier 2014 à  12:20 :

            "Watterson, un homme particulièrement intègre" ?

            Et si c’était tout simplement un homme devenu tellement riche qu’il a désormais la possibilité de vivre le restant de sa vie sur ses rentes dès l’âge de 37 ans, n’a plus besoin de cultiver son commerce, et peut se permettre de mépriser le système éditorial et médiatique ? Un caprice de "nouveau riche" orgueilleux et imbu de lui-même, en quelque sorte... ou une lubie de "rock-star" qui s’amuse beaucoup à faire rager les profiteurs de toutes sortes ?

            Je ne crois qu’à moitié ce que je dis là, bien sûr, mais la sanctification de cet auteur de son vivant, sur le simple fait qu’il dénigre la notion de profit m’agace terriblement.

            Pensez-vous qu’il est devenu communiste pour autant ? Ou anarchiste ? Il a simplement acquis suffisamment de richesses pour pouvoir s’acheter (très cher) le droit de retrouver l’anonymat et la tranquillité. Un luxe inouï !

            S’il y a quelque chose à admirer chez cet homme, c’est son oeuvre et non son entêtement financier ou patrimonial.

            Pour en revenir au sujet, il y a de fortes chances pour que l’Académie des Grands Prix aient choisi COSEY, qui n’est pas dans la liste finale. Mais à quel rang était-il dans ce choix démocratique à vaste échelle ?

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            • Répondu par Alex le 22 janvier 2014 à  21:30 :

              Ce que vous écrivez est d’un cynisme sans bornes, doublé d’une ignorance impardonnable. Les interviews de Watterson sont pourtant accessibles sur le web, ses démélés avec son "syndicate", avant le succès international de sa création sont pourtant des cas de figures juridiques qui ont été jusqu’à générer des thèses de droit (accessible en ligne aussi). Petit esprit étriqué et mesquin que le vôtre, l’ignorance crasse ne vous dédouanant de rien dans vos emportements faussement puritains de vieille rombière.

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              • Répondu par Polo le 23 janvier 2014 à  09:53 :

                Bien envoyé.

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              • Répondu par Fabien le 23 janvier 2014 à  10:56 :

                Je ne nie pas le fait que Watterson a eu, durant toute sa vie professionnelle, des problèmes avec son "syndicate". Ni qu’il avait une haute opinion de son oeuvre qu’il souhaitait donc protéger de toutes ses forces. Ni même que son oeuvre soit admirable.

                Ce qui m’agace, c’est qu’on en fasse un saint uniquement sur le fait que, POUR SE VENGER des syndicates, il s’est acharné à leur mettre des bâtons dans les roues de toutes les façons possibles (financières, interdiction de publications, jusqu’à ne plus dessiner pour leur couper définitivement l’herbe sous les pieds, donc plus de matériel, plus de nouveautés pour relancer la machine et maintenir la notoriété).

                Alors bien sûr, vu de l’extérieur, cela donne l’impression d’un homme intègre. Mais il n’aurait jamais fait ça s’il n’avait pas connu succès (mérité) et confort financier. Ce qui rend son comportement d’autant plus facile.

                Ils sont légions, les auteurs floués qui n’ont pu se venger de cette façon car contraints par des impératifs financiers et professionnels (cf les grands dessinateurs de l’âge d’or de Marvel).

                Ceci dit, j’ai effectivement bien chargé la mule, juste pour que mon contrepoids soit plus parlant, tellement le refus d’argent facile a tendance à rendre un homme bien plus "honorable" que ce qu’il est réellement, en nos contrées vertueuses. ;)

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                • Répondu par Sergio Salma le 24 janvier 2014 à  11:59 :

                  Je suis à 100% d’accord avec vous , Fabien. Ça revient à dire quoi dans le chef de ceux qui parlent d’intégrité pour Watterson( que j’admire en tant qu’auteur) ? Que tous les autres se conduisent comme des putes ?! ( leur langage souvent) ? Des vénaux qui ne pensent qu’à s’enrichir ? C’est d’une morale chrétienne et crétine absurde.

                  Il y a probablement un faisceau de raisons à cette attitude ; il a sans doute cultivé une volonté et il s’y tient , sa dispute avec les syndicates était déjà la conséquence de sa façon de vivre , d’envisager sa relation au monde. Je n’imagine pas une basse vengeance drapée dans une noble intégrité. Je vois plutôt un gars qui a sans doute été débordé par son succès et qui n’a jamais voulu tomber dans ces démarches qui ne l’intéressaient pas tout simplement.

                  Quand on lance des fleurs à quelqu’un , faut un peu essayer de ne pas le rendre christique. Cette période et sa morale que plein de gens ont tendance à critiquer en pensant s’en abstraire génèrent des réflexions qui en sont pourtant la pire conséquence : ne penser le monde que par la seule option économique.

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    • Répondu le 21 janvier 2014 à  09:57 :

      Se retrouver un weekend pluvieux entre copains ?! Euh, il s’agit du festival d’Angoulême ; l’unique moment dans l’année ou les médias généralistes s’aventurent à parler de bande dessinée (hormis la sortie d’un mastodonte type Astérix ou la vente hors de prix d’un crobard d’Hergé chez Drouot). Peut-être ne devrait-il pas avoir valeur de référence, peut-être ne devrait-on pas conforter la paresse des médias qui en ont fait le marronnier de la bd ; toujours est-il que c’est le seul moment ou ce support connait un peu de visibilité, que le grand prix (en théorie) vise à récompenser un auteur dont l’œuvre a été déterminante, pas à "faire plaisir au copain qui n’a pas eu de chance". Si on veut que la bd soit prise un minimum au sérieux, il faut cesser les copinages et attribuer les prix qui la représentent avec le moins d’arbitraire possible.

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      • Répondu par Oncle Francois le 24 janvier 2014 à  12:03 :

        Se retrouver un weekend pluvieux entre copains, c’est pour les Grands Prix qui sont invités chaque année. Donc si Christin avait été élu, il aurait rejoint Bilal et Juillard, avec qui il a travaillé. Ancien de Fluide Glacial, Larcenet aurait été accueilli à bras ouverts et avec beaucoup de rigolade par leur collègues déjà élus, comme Goossens, Blutch, Boucq et Marjerin, qui auraient réservé le même accueil à Binet ou à Edika.

        Maintenant que l’on sait que le Grand prix sera japonais, américain ou anglais....cela réduit les risques de retrouvailles amicales. Il reste possible que nos "académiciens" apprécient Watterson, Moore et Otomo. Combien ont lu leurs oeuvres complètes ? Qu’en pensent ils ? Ont ils voté pour eux au premier tour ? Ce sont des questions qui m’intriguent plus que l’arret de travail récent de Monsieur Ciment, reporté dans la presse.

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  • Du rififi et Loulou à Angoulême
    22 janvier 2014 01:56, par Ludo

    Du rififi et Loulou ! (humour bande dessinée)

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  • Du rififi à Angoulême 2014 - 16 académiciens en dissidence
    22 janvier 2014 16:58, par la plume occulte

    L’aristocratie culturelle de la BD avec ses barons et ses petits marquis,plus sobrement appelée Académie des Grands Prix, découvre la démocratie.Ouille ça pique !!L’irresponsabilité autocratique à mi chemin entre la sénilité plus très au fait et le caprice d’enfant va en prendre un coup....Nous on va s’en remettre.Sans douleur.Un coup de barre à gauche ça fait jamais de mal.En tout cas à l’intérêt général.

    Même l’UMP française s’y est mise.Avec l’adoption du système des primaires.Histoire d’élire un représentant et pas un monarque.Ça change tout.Vraiment tout .Alors y’a pas de raison.Sûr que ça fait drôle au début.

    Maintenant aux auteurs de jouer.Histoire de reprendre la main.Alors pas de mouvements d’humeurs ou d’indifférence comme l’année dernière hein.Le résultat final d’alors n’est à imputer qu’a eux .Et pas au festival.Qui a déjà les valises bien pleines.Mais là l’initiative est heureuse.Alors pas deux fois la grosse gaffe.Et la catastrophe d’image donc de promotion du média qui a suivi .Sans parler de la catastrophe industrielle...

    La démocratie ça fait toujours drôle au début.

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    • Répondu le 23 janvier 2014 à  21:54 :

      Quelques questions, et svp que quelqu’un me reprenne si je n’ai pas tout compris (et c’est loin d’être exclu). J’ai donc cru comprendre que les auteurs avaient droit au vote, et que ce droit au vote serait transmis par les éditeurs vers leurs auteurs. On a déjà pu lire ici et là les aléas de ce système à travers le témoignage d’auteurs n’ayant pas reçu cet aval- mais ok mettons cela sur les incidents de parcours. Par contre ce qui me soucie plus c’est la représentativité. Que va peser le vote d’un ou 3 auteurs de tel ou tel face à l’armada d’auteurs accrédités par un grand groupe média ? On peut bien entendu espérer des auteurs une opinion impartiale, mais ce n’est qu’espérer. Les configurations de possibilités de générer un vote partial sont tout aussi infinies.

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      • Répondu le 24 janvier 2014 à  08:22 :

        J’espère, je pense que l’inclinaison que le festival a montré les années précédentes pour les livres parus dans les petites structures est un signe rassurant quant au fait qu’il ait permis à ces mêmes petites structures de voter dans des conditions équivalentes aux grosses, non ?

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      • Répondu par la plume occulte le 24 janvier 2014 à  12:18 :

        La démocratie ça fait toujours drôle au début.

        Deux ou trois auteurs publiés par un petit éditeurs seraient plus vertueux ,impartiaux ,moins aux ordres et, désintéressés que ceux appartenant à un plus gros groupe ??!!! .La représentativité serait en danger....?Tss tss...Toujours la même antienne inquiète.Antienne ressassée par les mêmes qui évidemment ,eux, ne sont pas intéressés.

        On rappelle la célèbre formule du pourtant très noble Winston Churchill : "La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ". A laquelle il convient de rajouter celle de Georges Clemenceau :"c’est un pouvoir ou une manière qui permet aux poux de dévorer les lions."L’aristocratie on le sait, quel que soit son genre, déteste qu’on lui cherche des poux dans la tête !Juste un lien indicatif,comme ça ,qui,si vous êtes impartial et désintéressé-et pourquoi en douter- devrait vous rassurer....Ou beaucoup vous inquiéter !! http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/la-democratie-meilleur-systeme-6621

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        • Répondu le 24 janvier 2014 à  14:18 :

          Désolé de vous avoir dérangé dans vos solliloques.

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          • Répondu par la plume occulte le 24 janvier 2014 à  15:58 :

            La démocratie ça fait toujours drôle au début.

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