En l’an 772, le royaume de Charlemagne est la cible d’attaques saxonnes. Une menace à laquelle le roi des Francs souhaite mettre un terme une fois pour toutes. Mais pendant la bataille décisive meurt Ambroise, comte de la Marche de Bretagne, fidèle vassal de Charlemagne et détenteur de la légendaire épée Durandal. Au lieu d’être transmise à Guillaume, son successeur à la tête de la Bretagne, la puissante épée repart en Islande sous la garde d’un ordre de femmes-guerrières. Elle y restera jusqu’à l’apparition d’un successeur valable.
Quatre ans plus tard, la Bretagne est source de troubles. La Domnonée s’est révoltée et les églises et villages côtiers sont les proies des pilleurs normands. De plus, le fourbe Seigneur Ganelon ne rêve que de dépouiller Guillaume de son trône. Il est donc temps pour Durandal de rentrer en Bretagne. Mais malheureusement l’Islande où vivent les protectrices de l’épée connaît aussi des temps bien sombres.
Comparse depuis longtemps de Jean-Luc Istin, auteur avec qui il a écrit son tout premier scénario, Les Brumes d’Asceltis, Nicolas Jarry signe cette nouvelle série. La particularité de Durandal est donc, comme son titre l’indique, de centrer l’intrigue sur une épée. Mais cela n’a pas empêché l’auteur de s’appliquer à construire autour du mythique objet, des personnages et une histoire d’aventures solide et entraînante.
C’est Gwendal Lemercier, un jeune dessinateur prometteur, qui se charge de la partie graphique de Durandal. Vu son manque encore relatif d’expérience, la qualité du dessin de ce premier tome fait preuve d’un évident talent. Ses planches sont réalisées avec un souci du détail que l’on souhaiterait retrouver chez bon nombre d’auteurs confirmés.
Pour Durandal, le terme “coup de cœur“ me semble pour une fois approprié !
(par Olivier Wurlod)
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