Les divers récits regroupés dans ces deux premiers tomes d’École Bleue prennent place au Japon ou en Occident, à l’époque contemporaine comme dans le passé.
Plus ou moins longues, ces histoires ont pour point commun de toucher à l’expression des sentiments. L’amour est évidemment au centre de l’attention, mais ces chroniques de la vie ne s’arrêtent pas là. Parfois empreintes d’une certaine gravité, souvent poétiques et non dénuées d’humour, elles explorent différentes facettes de l’enfance et du monde des adultes, avec simplicité.
Ici un élève étrangement discret alors qu’il est pourvu d’une queue touffue ; là, un jeune homme particulièrement séducteur auquel une jolie fille résiste obstinément ; et plus tôt dans le temps, à une époque moyenâgeuse, une princesse fuyant un roi sanguinaire... Voilà un aperçu des situations et personnages variés sobrement mis en scène (voire en saynètes) par Aki Irie.
Grâce à son style clair et charmeur, la mangaka réussit sans peine à nous envoûter, et l’on prend avec entrain le chemin de son École Bleue.
(par Baptiste Gilleron)
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