Dans ce deuxième tome, on retrouve les nombreux personnages qui tracent leur route dans un monde dévasté moins d’un an plus tôt par la chute d’une comète.
Klavir, accompagné de son mangeur de rêves Futch et de son ami Wilm, cherche toujours sa fiancée Lucia ; le tueur-coupeur amnésique continue à errer en s’apercevant qu’il est très recherché ; et la bande des chevaliers de l’Ordre tyrannise allègrement la population en étendant sans cesse le territoire qu’elle contrôle.
Le récit est multiple, éclaté, parfois difficile à suivre, mais forme un ensemble cohérent qui nous décrit un monde brutal, dénué de morale, dans lequel chacun cherche avant tout à sauver sa peau. (Comment ça, ça vous rappelle quelque chose ?...) Le trait en apparence enfantin de Kazimir Strzepek contraste avec une ambiance trash, saupoudrée de traits d’humour.
Entre Bone et Mad Max, Étoile du chagrin réjouira les amateurs d’univers Fantasy comme les fans de BD indépendante.
(par Arnaud Claes (L’Agence BD))
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