Sur les sept pairs du départ, ils ne sont plus que quatre encore en lisse, et à la fin de ce douzième tome leur nombre se réduit à trois ! Il y a l’assassin utopiste Kiritsugu et Saber, le prêtre manipulateur Kotomine et Archer, le jeune Waver et Rider, et enfin celui qui a sacrifié sa santé mentale, Kariya, accompagné de Berserker.
À la suite de l’enlèvement de son épouse, Irisviel, par Kotomine, Kiritsugu qui avait toujours agit dans l’ombre et de façon discrète, se trouve obligé d’attaquer de front le lieu où s’est réfugié le prêtre, et de combattre sur son terrain et sous ses conditions, ce qui est contraire à son mode opératoire.
Nous noterons ce moment où Kiritsugu constate qu’il est désormais seul pour se battre à la suite de la perte de Maria, son assistante, et de sa femme… Alors qu’il est officiellement le maître de Saber. Mais comme souligné dans les tomes précédents, ces deux-là, l’assassin et le chevalier, bien qu’œuvrant pour la Justice, ont une approche du combat trop différente pour s’entendre et coopérer.
C’est ainsi que Saber s’introduit tout seul, de son côté, dans le repaire du Kotomine pour rechercher Irisviel. Deux duels attendus depuis fort longtemps débutent alors : d’un côté Kiritsugu contre Kotomine, et de l’autre Saber contre Berserker ! Tandis que le destin d’Irisviel, en tant que « Graal Inférieur » se trouve scellé d’une manière aussi brutale que cruelle.
Ces différentes situations amorcées trouveront leur conclusion plus tard, car le grand moment du tome, qui occupe la plus grande place, se révèle bien être la rencontre finale entre Archer et Rider, entre le Roi des Héros et le Roi des Conquérants !
Là aussi l’aspect émotionnel et la mise en scène des convictions des personnages prennent le pas sur le pur échange de coups et de techniques. La relation entre Rider et Waver est celle d’un sujet et élève envers son roi et professeur, et le dénouement s’en trouve puissamment sublimé. Tout comme l’attitude d’Archer, royale littéralement, qui apporte une belle touche finale à cette séquence.
Un nouveau tome qui tient donc toutes ses promesses, avec beaucoup de tragédies et de cruautés, mais également une lueur d’espoir parmi ces ténèbres ! Une très belle série qui parvient bientôt à sa conclusion.
(par Guillaume Boutet)
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Fate/Zero T12. Par Shinjirô (dessin) & Gen Urobuchi (histoire originale). Traduction Nicolas Pujol. Ototo, collection "Seinen". Sortie le 19 mai 2017. 192 pages. 7,99 euros.
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